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Dvořák : Un Concerto en quête d’auteur

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Antonín Dvořák (1841-1904) : Concerto pour violoncelle et orchestre en la majeur B.10 (orchestration de Jarmil Burghauser) ; Sérénade pour cordes en mi majeur op. 22. Alexander Rudin, violoncelle. Ensemble Musica Viva, direction : Alexander Rudin. 1 CD Fuga Libera FUG714. Code barre : 5 400439 007147. Livret bilingue (anglais, français). Enregistré du 14 au 18 juin 2012 à la Radio et Télévision d’État de Russie, à Moscou. Durée totale : 63’31 ».

 
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Le présent enregistrement consacré à Dvořák est l'occasion pour nous de découvrir une oeuvre que même le compositeur avait semble-t-il oublié, un concerto pour violoncelle de jeunesse, dédié à l'un de ses amis, et retrouvée dans les années vingt, nous dit le livret.

Oubli ou lucidité ? Peut-être Dvořák n'a-t-il tout simplement pas voulu déterrer cette oeuvre de 1865, qui, il faut l'admettre, pour agréable et inventive qu'elle soit, ne souffre pas la comparaison avec l'autre concerto pour violoncelle, en si mineur, composé trente ans plus tard. Non-orchestré, d'une longueur initiale jugée trop importante (près de cinquante minutes), le présent concerto est passé par les mains de plusieurs orchestrateurs/arrangeurs – même les interprètes ont procédé à des choix, entendez coupes – avant de nous être présenté. On nous assure que Dvořák aurait lui-même remanié l'oeuvre s'il avait orchestré. Si. Il ne l'a pas fait.

À quoi bon alors la jouer ? Peut-on encore seulement en attribuer la paternité au compositeur ?
Laissant de côté ces questions, on dira de ce concerto qu'il déroule des mélodies inspirées, des passages solistes très virtuoses, et des moments beaucoup plus faibles, romantiques en diable et un rien clichés (les flûtes qui gazouillent dans les sphères !), qu'on dirait tout simplement empruntés à la littérature contemporaine. On n'est donc pas emballé, mais on éprouve un plaisir certain à écouter l'interprétation très précise et claire de l', de taille réduite et qui joue visiblement sur instruments d'époque, ainsi que de son soliste de chef, .

Heureusement pour nous, le programme est complété par la Sérénade pour cordes, un petit chef-d'oeuvre, entre douce mélancolie et franche fantaisie (le final !). Très bien jouée, cette oeuvre est un baume et un régal dont on ne se lasse pas.

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Antonín Dvořák (1841-1904) : Concerto pour violoncelle et orchestre en la majeur B.10 (orchestration de Jarmil Burghauser) ; Sérénade pour cordes en mi majeur op. 22. Alexander Rudin, violoncelle. Ensemble Musica Viva, direction : Alexander Rudin. 1 CD Fuga Libera FUG714. Code barre : 5 400439 007147. Livret bilingue (anglais, français). Enregistré du 14 au 18 juin 2012 à la Radio et Télévision d’État de Russie, à Moscou. Durée totale : 63’31 ».

 
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