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Le New York City Ballet aux Étés de la danse 2016

Les amateurs de l'école américaine apprécieront : à l'occasion du festival Les Étés de la danse de juillet 2016, le a proposé une soirée entièrement dédiée à Balanchine qu'il est désormais possible de revoir grâce à la sortie du DVD ou Blu-Ray chez Bel Air classiques.

En 2016, Les Étés de la danse ont accueilli au Théâtre du Châtelet  le pour une série de programmes montrant un panel de leur répertoire et faisant la part belle au fondateur de la compagnie, .
Ce programme, qui alliait élégance, légèreté et brio, présentait quatre ballets de Balanchine: Walpurgisnacht Ballet (1980), Sonatine (1975), La Valse (1951) et Symphonie en C (1947). Ces ballets donnaient un bel aperçu de l'ampleur du style balanchinien, du pur classicisme de Symphonie en C, à la fluidité de Walpurgisnacht, en passant par la richesse dramatique de La Valse, et au délicieux duo Sonatine créé pour les danseurs français et Jean-Pierre Bonnefoux.

Il est intéressant de voir les différences dans l'interprétation de ces ballets selon qu'ils sont dansés par le ou par le Ballet de l'Opéra national de Paris dont le répertoire s'est enrichi de nombreuses pièces de Balanchine, la dernière étant La Valse en 2017. Le style américain est beaucoup plus enlevé, enjoué même alors que l'école française accentue la sobriété des lignes et l'élégance. Le haut du corps des danseuses américaines est très souple, les bras sont plus mobiles mais les lignes moins pures. La Valse, ballet narratif et condensé dramatique, n'a pas la même intensité tragique ici que dansé par Laëtitia Pujol et Stéphane Bullion lors de la soirée du 24 mai 2017 à l'Opéra de Paris. Le New York City Ballet reste davantage dans le registre de la légèreté et du divertissement.

Pour cette soirée, la distribution était riche des plus grands solistes du New York City Ballet. Pour n'en citer que quelques-uns, Sarah Mearns danse les brillants solos de Walpurgisnacht Ballet, Megan Fairchild est en duo avec Joaquin de Luz dans Sonatine, Amar Ramasar incarne la Mort dans La Valse et Tyler Peck danse le premier mouvement de Symphonie en C, qui clôt le programme avec virtuosité.

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