Ne concéder comme seul titre de gloire posthume à Karl Goldmark que son rôle mineur de professeur de Jean Sibelius serait à tout le moins très réducteur et parfaitement injuste. Déjà, en 1890 lorsque le tout jeune finlandais suivit, sans enthousiasme aucun, son enseignement sporadique et académique, l’auteur de la Reine de Saba avait entamé la dernière partie, la moins glorieuse, de sa carrière.
Hongrois de naissance, Karoly Goldmark, après une ...