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Emmanuel Rossfelder – Danses Latines

Né en en 1973 à Paris, il débute la guitare à 5 ans et obtient à 14 ans la médaille d'or à l'unanimité avec les félicitations du jury au Conservatoire National d'Aix-en-Provence.

La même année, Il est reçu dans la classe d'Alexandre Lagoya au Conservatoire National Musique de Paris et obtient à 17 ans le Premier Prix à l'Unanimité Premier Nommé en guitare.

L'année suivante, en 1992, il reçoit le Premier Prix à l'Unanimité de Musique de Chambre au C.N.S.M. de Paris.

Il remporte plusieurs prix de Concours Internationaux: 11e de France en 1990, René Bartoli (Aix-en-Provence) en 1996, Walcourt (Belgique) en 1994, Stotsenberg (Los Angeles) en 1999, les Masters de la Guitare au Palais des Congrès à Paris en 2001.

Son talent reconnu, de nombreux festivals l'engagent: Nuits Musicales de Mazaugues, Festival du Jeune Soliste d'Antibes, Festival de Gand en Belgique, Festival d'Auvers sur Oise …

Il jouera sous la baguette de chefs prestigieux et accompagné d'importants orchestres : Philippe Bender et l'Orchestre Régional de Cannes, Klaus Weis et l'Orchestre de Nice, et l'Orchestre des concerts Lamoureux, Janos Fürst et l'Orchestre Philharmonique de Radio France, …

Fort de ses succès dans de grandes salles de concert telles que la salle Gaveau, le Chantier Naval Opéra d'Antibes Juan les Pins, le Théâtre d'Enghien les Bains,.. le Ministre de la Culture lui remet à l'issue de son interprétation du Concerto d'Aranjuez, le Premier Grand Prix Spécial Pierre Salvy, lors d'un concert de Gala donné à la Collégiale de Montmorency.

Considéré comme l'héritier d'Alexandre Lagoya, Emmanuel ROSSFELFER est sélectionné puis soutenu par la Fondation d'Entreprise Natexis, présidé par Marielle Nordmann.

Juin 2001, Emmanuel remporte à l'unanimité les Masters de la Guitare au Palais des Congrès à Paris.

Le disque

Danses Latines
Isaac Albeniz, Agustin Barrios, Francisco Tarrega, Astor Piazzola
1 CD Autoproduit
Enregistré en 2000
Durée : 49'

Indéniablement, on a affaire à un guitariste qui maitrise bien son instrument. se veut l'héritier d'Alexandre Lagoya et cela s'entend même s'il n'est pas le seul. Technique brillante et claire que l'on appréciait dans les enregistrements des années 60-70 du Maître.

Mais voilà, à trop en faire, le jeune guitariste en arrive presque à dénaturer la musique qu'il interprète oubliant qu'il doit être à son service et non le contraire. Pourquoi tant d'artifices, tant de legato voire même certaines libertés avec le texte ? Que d'effets inutiles à notre avis. On finit par ne plus écouter les 2 pièces d'Albeniz (Asturias et Sevilla) ainsi que les Valses de Barrios (n°3 & 4) mais à s'attacher aux effets et à la technique du guitariste ce qui est regrettable.

La qualité de son jeu nous laisse à penser qu' n'a pas besoin de tous ces excès pour se faire remarquer. Et pourtant ses interprétations sont de véritables caricatures.

Lorsque l'on ré-écoute les enregistrements de Lagoya dont nous parlions précédement, on y sent une certaine humilité face à la musique et l'on aurait souhaité qu' retienne aussi cette leçon de son Maître.

Ceci dit, il faut reconnaître que ce jeune guitariste sait aussi séduire dans son interprétation de la Julia Florida (Barrios) où il nous fait profiter de toute la délicatesse de cette Barcarolle. On retrouve la régularité et la chaleur d'attaque de Lagoya dans les célèbres Recuerdos de la Alhambra (Tarrega) où l'on regrette une prise de son qui nous fait aussi profiter des ongles sur les cordes dans les tremolos.

Ce premier disque se conclu sur une très belle interprétation de deux tango de Piazzola qui nous laisse à penser qu'Emmanuel Rossfelder pourrait nous offrir un beau disque du maître argentin.

Il est toujours délicat de parler d'un premier disque tant l'interprète y met de cœur et d'espoir. Emmanuel Rossfelder ne fait pas exception à ce besoin de reconnaissance mais cela ne doit pas nous empécher de donner un avis sincère.

Concluons en nous permettant un petit conseil : soyez plus modeste Monsieur Rossfelder, tant dans vos propos que dans votre jeu. Laissez parler la musique en mettant à son service une bonne technique comme nombre de vos collègues de votre génération savent le faire tant en France qu'à l'étranger et vous pourrez nous offrir pleinement ce que nous devinons dans ce premier disque sans vraiment l'entendre : un musicien plus qu'un technicien de la guitare.

Laurent Duroselle, 2001

La Presse

Dauphiné Libéré – 2000

Emmanuel n'a pas son pareil pour faire chanter une guitare et séduire le public par sa maîtrise, sa sensibilité musicale, mais aussi par sa simplicité et son humour.

Var Matin – 2000

Le talent d'Emmanuel Rossfelder et sa virtuosité originale ont conquis le public, tout autant que sa personnalité enjouée et rafraîchissante.

Nice matin – 1995

Avec Emmanuel Rossfelder, le festival a trouvé une de ses révélations. La poésie et la clarté absolue de son jeu dans le célèbre concerto d'Aranjuez de Rodrigo, a fait naitre une émotion rare chez le public, séduit autant par la maîtrise de ce jeune guitariste promis au plus brillant avenir, que par sa présence, son élégance et son charisme ainsi que par sa générosité.

Nice matin – 1995

Emmanuel Rossfelder joue dans tous les registres avec inspiration, élégance et une finesse d'interprétation qui font de lui un instrumentiste exceptionnel. A 21 ans, il fait parti des grands solistes de niveau international.

Dauphiné Libéré – 1994

Emmanuel Rossfelder, talentueux guitariste de 20 ans a su, devant un auditoire sous le charme, trouver un climat d'émotion musicale, de virtuosité, de charisme. Il se sert admirablement de sa guitare pour faire partager son amour de la musique.

Le journal de Saint-Cermain-en-Laye – 1993

Une véritable complicité s'est installée entre la salle et le brillant interprète, dont le talent annonce une grande carrière.

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