Vous avez toujours hésité à chanter dans une chorale ? Ce livre va enfin vous donner les clefs pour laisser votre frustration et votre timidité au placard.
Simone Sow, professeur agrégée d’italien, nous livre ses craintes, ses envies, et nous dit comment, sur un coup de cœur, elle va devenir active dans un monde de la musique qu’elle a toujours voulu intégrer. Elle devient alto dans « Le chœur Symphonique de Paris » lors d’un stage de chant à la Collégiale du Dorat, petite bourgade du Limousin.
De façon déguisée, au fil des pages, se mêlent des souvenirs intimes aux exercices quotidiens du chant. La mort d’un proche se confond inexorablement avec les sollicitations d’une œuvre que le stage ne perçoit pas d’emblée. Séparée de l’actualité et des tracas du quotidien, Simone Sow se plonge avec délices dans le monde de Verdi pour un Requiem qui n’est plus pour elle consacré au seul dédicataire.
Les coulisses et les anecdotes décrites nous emmènent dans une région du monde de la musique que les professionnels, certes connaissent, mais qu’ils n’ont jamais l’occasion d’approcher sous l’angle de la générosité et parfois même de la poésie. Sous une plume particulièrement féminine, qui sait comme un chat saisir les petits détails délicieux et délicats qui rendent la vie attrayante et savoureuse, Simone Sow nous invite à vivre et à réentendre le superbe Requiem de Verdi.
Bien loin des considérations musicologiques savantes, le propos de Simone Sow, petite nièce de Léopold Sédar Senghor, montre combien elle porte en elle les gènes de la poésie. Nous restons en haleine pour lire ses prochains écrits « sur la musique ».