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Brassens, l’éternel polisson de la chanson… bien plus qu’un poète… un mythe

Voici une réédition des poèmes et chansons de . Les éditions précédentes avaient eu lieu en 1973 et 1993. Ceci n'est pas une édition brochée mais un petit livre tout simple, pas cher, à mettre dans la poche ou à prendre en vacances pour lire sur la plage ou sous un olivier…

On relit avec bonheur ces textes pleins de verve et de génie, et l'on se dit que ça n'a pas pris une ride. On lit et l'on se met à fredonner et si l'on a eu cette chance, on revoit Brassens, sur scène, le pied sur la chaise, grattant sa guitare, nous chantant, nous racontant ses histoires avec cette voix si caractéristique, avec l'air de ne pas y toucher, comme s'il nous faisait une confidence, comme s'il était un peu gêné de nous raconter ces histoires polissonnes, comme s'il n'en avait pas l'habitude, comme s'il le faisait juste parce que nous l'avions demandé…

Ce sont des textes, ce sont des poèmes. Il joue avec les mots comme un artiste joue avec les couleurs. Anticonformiste, anticlérical, il dépeint la vie, l'amour, la mort, la société avec tellement d'authenticité. C'est tellement bien dit. C'est joli. C'est tendre ou grivois. C'est encore tellement vrai !

On se délecte devant La mauvaise réputation, Le gorille, L'hécatombe ou Fernande

On est admiratif devant l'alexandrin composé pour Stances à un Cambrioleur.

On s'attendrit devant la Chanson pour l'Auvergnat, Les amoureux des bancs publics, Les sabots d'Hélène, La complainte de filles de joie ou Maman, Papa.

On verse encore une larme devant La prière ou Bonhomme.

On traverse ce petit livre sans voir passer le temps. On relit tout parce que dans ce qu'a composé Brassens, « y'a rien à jeter … sur une île déserte … il faut tout emporter »… Alors bonnes vacances !

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