Stop ou encore ? Le buzzeur à portée de main, la tentation est grande de mettre fin sans tarder à l’écoute de cet étrange et grossier Requiem. Si l’on a l’habitude de se confronter à toutes sortes d’options artistiques possibles nous n’en sommes déjà plus là. Que ceux qui ne connaissent pas encore l’immortel chef-d’œuvre de Mozart se détournent sur le champ de cette répugnante lecture et choisissent n’importe quelle autre version. Pour les autres, non ils n’hallucinent pas ! La trahison concerne aussi bien l’esprit de l’œuvre que la forme elle-même. De telles attitudes ne laissent pas d’étonner, de décontenancer, de choquer.
S’agit-il d’incompétence, d’ignorance, de provocation, de calcul machiavélique ou commercial ? Espérer faire le buzz et attirer les regards et les oreilles… horrifiés ? Heureusement, le vrai Mozart est profondément absent de ce sabotage outrancier, de cette mascarade simpliste, de cette forfaiture impardonnable. Stop ou encore ? Est-il besoin de répondre ?
On se demande ce que fait un tel navet sous étiquette Alpha, label dont la rigueur éditoriale a souvent été saluée dans ces colonnes.