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Dictionnaire de la musique finlandaise : Lettre I

IGNATIUS, Anja (Tampere, 2 juillet 1911 – Helsinki, 10 avril 1995). Violoniste.

Anja Ignatius commence ses études de violon dès l’âge de 5 ans et donne son premier concert à 15 ans. Au programme le Concerto en sol mineur de Max Bruch et la Chaconne de Vitali. Elle travaille en Finlande auprès de Axel Versterlind, Ilmari Weneskoski et Gennaro Romano. Elle se perfectionne au Conservatoire de Paris et à Prague. A 17 ans (1928) elle joue le Concerto de Paganini avec l’Orchestre d’Helsinki dirigé par Robert Kajanus. A l’automne 1929 elle joue à Stockholm, se fait remarquer par Bruno Walter qui suggère qu’elle aille étudier avec Carl Flesch à Berlin, ce qu’elle fait entre 1929 et 1931. S’ensuivent de nombreux concerts en Finlande mais aussi en Suède, Norvège, Danemark, Allemagne, Grande-Bretagne, France, Pologne, URSS et Etats-Unis. A Boston elle se produit sous la baguette de Serge Koussevitzky. Très appréciée comme musicienne de chambre, elle doit en partie sa réputation à son interprétation du Concerto pour violon de Sibelius, un ami. Elle l’interprète plus d’une centaine de fois. Elle joue environ 400 fois des œuvres  pour violon au cours de sa carrière.

Elle l’enregistre en 1943 à Berlin avec Armas Järnefelt. Au total elle maîtrise plus de 30 concertos pour violon.

Elle devient premier violon du Quatuor d’Helsinki (1953-1961) et joue aussi en trio (issu de la formation précédente) formé de Pentti Rautavaara (violoncelle) et France Ellegaard (piano). Professeur de violon à l’Académie Sibelius en 1955 (jusqu’en 1978). Joue lors de la Semaine Sibelius en 1957. Elle participe au jury de nombreux concours dont le Concours de piano Sibelius en 1965 et 1970, le Concours des joueurs de violons scandinaves en 1969, la compétition de violon de Kuopio en 1970, le Concours international de violon Wieniawski à Poznan en 1972. Elle reçoit la médaille Pro Finlandia en 1948.

Anja Ignatius est l’une des premières violonistes finlandaise de classe internationale

 

IGNATIUS, Jouko (Helsinki, 19 juin 1920- ). Violoniste, professeur de violon. Cousin de Anja Ignatius.

Jouko Ignatius obtient son diplôme de violon à l’Académie Sibelius en 1949, prélude à un sérieux  complément d’ études à Paris, Vienne, Allemagne de l’Est et Suisse. Il joue à l’Orchestre symphonique de la Radio finlandaise (1947-1961) et comme premier violon à l’Orchestre de chambre d’Helsinki (1962-1964). Il enseigne à l’Académie Sibelius à partir de 1967. Il donne son premier récital soliste en 1947 à Helsinki. Il se produit ensuite en Autriche, Suède, Allemagne de l’Est et France. Il joue en Finlande des concertos de Bartók, Stravinsky, Wolfgang Fortner et le Second Concerto pour violon de Aare Merikanto. Il est second violon du Quatuor d’Helsinki et effectue des tournées en Europe avec cette formation. Membre du jury du premier concours international de violon Jean Sibelius en 1965. John Storgårds compte parmi ses élèves pour le violon.

 

IKONEN, Janne (né le 13 janvier 1975). Compositeur, chef d’orchestre

Rappel biographique

Janne Ikonen suit les classes de composition à l’Académie Sibelius comme élève de Erkki Jokinen. Il achève ses études de percussion au conservatoire Keski-Suomen de Jyväskylä. A son tour il enseigne la percussion à l’Université de Jyväskylä et à l’école de musique de Ala-Keitele. Il dirige l’Orchestre symphonique de l’université de Jyväskylä (1997-2000), devient chef du grand orchestre symphonique de Ala-Keitele (1998-2000) et deuxième chef de l’orchestre de vent Puhkupillit (1995-1998). Directeur de répétition et chef invité de plusieurs orchestre à vent dont ceux de  l’Orchestre de la ville de Jyväskylä, de l’Orchestre de chambre de Jyväskylä, des vents des Forces de l’Air finlandaises et de celui de l’Académie de cuivre.

Percussionniste assistant régulier de l’Orchestre de la ville de Jyväskylä (1997-2000). A joué avec plusieurs orchestres. Il a commencé sa carrière à Lieksa comme second euphonium dans l’Orchestre de vents des jeunes de Lieksa. Il jouera ensuite du tuba.

 

Compositions

Musique pour orchestre : Kaikuja laulumailta (Echoes from Karelia), 2006, 6. ♦

Musique pour soliste et orchestre : Subwoofer, pour trombone basse solo et orchestre à vent, 2003. ♦

Musique de chambre : Johdanto vaskikvintetille, pour quintette de cuivres (2 trompettes, cor, trombone, trombone basse), 2004. ♦ Kiveen Piirretty, passacaille  et fugue pour quintette à vent , 2007-2008. ♦ Shadow of a Flame, pour quatuor de saxophones et piano, 2007. ♦

 

IKONEN, Lauri  (Ilmari) (Mikkeli, 10 août 1888 – Helsinki, 21 mars 1966). Compositeur.

Biographie

Il travaille la philosophie à l’Université d’Helsinki, la musique à l’Ecole de musique d’Helsinki  et à l’école de l’Orchestre d’Helsinki (1906-1910). Il y travaille la théorie avec Armas Järnefelt et la musicologie avec Ilmari Krohn. Il part travailler la composition à Berlin avec Paul Juon (1910-1913).  Il effectue encore des études à Paris en 1913.

Lauri Ikonen donne un concert de ses œuvres à Helsinki en 1914. Il enseigne à l’Institut de musique de Viipuri (1914-1918) où il s’active aussi comme journaliste et critique musical (rédacteur en chef de Uusi Säveletär en 1915). En 1918 il donne des concerts de ses œuvres à Viipuri et à Helsinki. Devient critique musical à Helsinki pour Uusi Suomi (Nouvelle Finlande) et travaille encore pour d’autres publications. Il enseigne au Conservatoire d’Helsinki (1920-1926). Directeur de Suomen Musiikkilehti (Magazine musical finlandais) de 1923 à 1929. Secrétaire de la Fédération des musiciens et compositeurs finlandais (Suomen säveltaiteilijain liitto) de 1924 à 1931. Il est un des membres fondateurs de la charte sur les droits des compositeurs (The Composers’ Copyright Bureau Teosto/ Säveltjäjäin Tekijänoikeustoimisto) en 1928 et en devient le premier directeur. Il est aussi critique musical, chef d’orchestre, accompagnateur au piano, journaliste.
Style

Son catalogue comprend surtout des oeuvres de musique de chambre et  des chansons.

Au plan stylistique il suit les traces de Leevi Madetoja. On l’a surnommé « le derniers des sibéliens ». Ce qui laisse supposer un créateur romantique traditionnel et lyrique. Il favorise la mélodie. Ses chansons pour voix seule appartiennent au meilleur de sa production.

Catalogue

Musique pour orchestre : 6 symphonies : Sinfonia inornata, 1922, 12’, Helsinki, 1926. ♦ Symphonie n° 2 en ré mineur, 1937, 25’, Helsinki, 1935. ♦ Symphonie n° 3 « The Son of Lemmi » (Lemmin poika), 1941, rév. 1959, 23’, Helsinki, 1942. ♦ Sinfonia  concentrata n° 4 en la mineur, 1942, 24’, Helsinki, 1943. ♦ Sinfonia aperta n° 5 en do majeur, 1943, 25’. ♦ Symphonie n° 6 en mi mineur, sd, 25’. ♦ Dance (Tanssi), 1913, 4’, Helsinki, 1930. ♦ Patriotic Festive March (Isänmaallinen juhlamarssi), 1928, 3’, deux effectifs orchestraux. ♦ Three/Trois Fugues (Kolme fuugaa), pour cordes, 1935, 8’, Helsinki, 1935. ♦ Concerto en si mineur pour violon et orchestre, 1939, 19’, Helsinki, 1941. ♦ Concerto meditativo, pour violoncelle et orchestre, 1942, 15’. ♦ Yoiku (Joiku), 1943, 2’. ♦ A Little Comedy Overture (Pieni huvinäytelmäalkusoitto), ouverture, 1943, 3’. ♦ Suite of Theatre Scenes (Näyttämökuvia), sd, 15’. ♦ Under the Open Sky (Taivasalla), sd, 10’. ♦ Souvenir, pour violon et orchestre, sd, 2’. ♦ Ingerman Songs, sd, pour cordes et piano, 15’. ♦ Concerto intimo pour piano et orchestre, sd, 13’. ♦ Concertino II en mi bémol majeur pour piano et orchestre, sd, 17’. ♦ Suite pour cordes, sd, 13’. ♦ Kullervo,  scènes tragiques, pour grand ensemble à vent, sd, 13’. ♦ Concerto Overture, sd. ♦ March of the Companion in Arms (Asevelimarssi), sd, 9’. ♦ Noli me tangere, sd. ♦ Popular Festive March (Kansanomainen juhlamarssi), sd, 2’. ♦ A Cheerful March (Reipas marssi), pour cordes et piano, sd, 2’. ♦ A Fresh March (Raikas marssi), pour cordes et piano, sd, 2’. ♦ A Gloomy March (Synkkä marssi), pour cordes et piano, sd, 2’. ♦ The Face of the Fatherland (Isänmaan kasvot), pour cordes et piano, sd, 2’. ♦ In memoriam (Muistolaulu), pour cordes et piano, sd, 2’. ♦ The Four-Leaved Clover (Neliapila), pour cordes, sd, 3’. ♦

Musique de chambre : Trio avec piano en mi mineur, 1912, créé à l’Institut de musique d’Helsinki lors d’un concert en matinée en 1912. ♦ Sonate pour violon et piano en sol mineur, 1914. ♦ Quatuor à cordes en la mineur, 1924 . ♦ Muistelma (Souvenir) pour violon et piano, 1925. ♦ Suite pour voix et quatuor à cordes en mi mineur, 1933. ♦ Trio avec piano n° 2 en mi mineur, 1940. ♦ Sonatine pour violon et piano en mi mineur, 1943. ♦ Serenata pour quatuor à cordes, 1944.

Egalement : Humoresque pour violon et piano. ♦ Berceuse pour violon et piano. ♦ Hymni surulle (Hymn to sorrow) pour violoncelle et piano. ♦

Musique pour voix/chœur et orchestre : Näin unta kesästä (I Dreamed about the Summer), pour voix et orchestre, 1921, 2’, texte : Eino Leino (finnois). ♦ Kuolemaantuomitun mielialoja (Thoughts of a Condemned Man), pour baryton et orchestre, 1936, 10’, texte : Aarne Sihvo (finnois). ♦ Songs for soprano and small orchestre, sd, 10’, comprend : Joutsenlaulu (Swan Song), 3’, texte : Otto Manninen (finnois), O, blonda barn (Ah, Blond Child), 2’, texte : Fallström (suédois), Aftonstämning (Evening Impression), 3’, texte : Fallström (suédois), Lauantai-ilta (Saturday Evening), 2’, texte : Lauri Pohjanpää (finnois). ♦ Elämän lahja  (The Gift of Life), sd, pour soprano, alto, baryton, chœur   d’hommes et orchestre, 5’, texte : Otto Manninen (finnois). ♦ Den svarta riddaren (The Black Night), sd, 13’, pour chœur d’hommes et orchestre, texte : Bo Bergman (suédois). ♦ Nuorten usko (The Belief of Youth), pour chœur d’hommes et orchestre, sd, 8’, texte : Eino Leino (finnois). ♦ Siellä puut punalle paistoi (The Trees Shone Red), pour chœur de femmes et orchestre, sd, 15’, texte : Eino Leino (finnois). ♦ Keijukaissatu (A Fairy Tale), pour chœur de femmes et orchestre, sd, 15’, texte : Saima Harmaja (finnois). ♦ Förtrollande  land (The Fascinating Land), pour chœur mixte et cordes, sd, 2’, texte : Parus Ater (suédois). ♦ Vårt enda hem är kärleken (Love Is Our Only Home), pour chœur mixte et cordes, sd, 2’, texte : Pår Lagerkvist (suédois). ♦ Logdans (Dance in a Drying Barn), pour chœur mixte et cordes, sd, 2’, texte : Emil Hagström (suédois). ♦ Dag efter dag (Day after Day), pour chœur mixte et cordes, sd, 2’, texte : K.A. Tavaststjerna (suédois). ♦ Karjalainen nuorisolaulu (A Karelian Youth Song), pour chœur de garçons et orchestre, sd, 3’ , texte : I.M. Vartianen (finnois). ♦

 

ILKONEN, Yrjö (Turku, 18 mai 1902 – Helsinki, 24 novembre 1981). Basse.

Yrjö Ilkonen commence par étudier pour devenir professeur d’éducation physique, obtient son diplôme en 1928 et logiquement enseigne sa discipline de 1927 à 1953 dans diverses écoles. Mais parallèlement il étudie le chant avec Väinö Lehtinen et donne son premier récital en 1930. Cela l’amène à  parfaire son éducation en Suède, Italie, Grande-Bretagne et Allemagne. Il chante à l’Opéra national finlandais comme soliste de 1934 à 1961. On admet que les rôles humoristiques ou pompeux  lui convenaient bien, ainsi Leporello dans Don Juan ou encore celui du Dr. Bartolo dans le Barbier de Séville. Il soutient environ une centaine de rôles à l’opéra dont Philip II dans Don Carlos, Baron Ochs dans Le Chevalier à la Rose, Mefisto dans Faust, Sarsasto dans La Flûte enchantée, Osmon dans L’Enlèvement au sérail, Daland dans Le Hollandais volant, Falstaff dans Les Joyeuses veuves de Windsor.

Il donne aussi des concerts en Finlande, en Scandinavie, Estonie, Pologne, Italie, Allemagne, Angleterre, Union soviétique, Etats-Unis, Canada. Il est invité par les opéras de Stockholm, Copenhague, Oslo, Prague, Reykjavik, Leningrad, Moscou. Il joue dans une douzaine de films.

 

ILOMÄKI, Tapio (Hämeenkoski, 21 avril 1904 – Helsinki, 25 juillet 1955). Compositeur, chef d’orchestre, éditeur, scénariste, acteur, directeur de studio, réalisateur.

Tapio Ilomäki est l’un des premiers compositeurs finlandais à écrire pour le cinéma. Il compose la musique pour environ 35 films entre 1931 et 1955. Il a lui même dirigé quelques films. Formé au Conservatoire d’Helsinki (futur Académie Sibelius). Chef au théâtre de Vaasa. Il écrit le premier film sonore finlandais en 1931.

Catalogue 

Parmi ses partitions les plus connues, citons : Tukkipojan morsian (The Logger’s Bridge), 1937. ♦ Elinan Surma (The Slaying of Elina), 1938. ♦ Vänrikki Stoolin tarinat (The Tales of Ensign Stål), 1939. ♦ Tukkijoella (Log-rafting on the River), 1951. ♦ Simo Hurtta, 1940. ♦ Putkinotko, 1954. ♦

 

IMMONEN, Viljo  (Helsinki, 24 avril 1919-1979). Ténor et guitariste virtuose.

Cet artiste étudie la voix à l’Académie Sibelius avec Wäinö Sola (1942-1945) et en privé avec Olavi Nyberg. Il passe son diplôme à l’Université d’Helsinki en 1947 et obtient  ensuite une maîtrise. Ses débuts en concert à Helsinki date de  1949. Il joue beaucoup comme chanteurs et comme guitariste en Finlande et dans les Pays scandinaves. Professeur de guitare depuis 1940. Il a publié 9 volumes de pédagogie pour la guitare. Il participe à plusieurs classes de maître d’été conduites par le célèbre Andres Segovia au cours des années 1950. Joue en ténor soliste avec des groupes comme le chœur Y.L. Joue aussi comme guitariste de jazz.

 

INGELIUS, Axel Gabriel (Säkylä, 26 octobre 1822 – Uusikaupunki, 3 mars 1868).
Compositeur amateur.

Fils d’un pasteur, il est envoyé dans une école de Turku puis à l’Université d’Helsinki où il étudie la philologie classique et la littérature (fin d’études en 1843) et passe son diplôme de philosophie à l’Académie d’Abo. Son sujet de thèse ayant été rejeté il abandonne une carrière universitaire assurée et enseigne dans les écoles élémentaires de Turku à partir de 1847. Sans doute est-il le premier finlandais à faire de la critique musicale à proprement parler. Ses critiques seront rudes et souvent acerbes envers ses contemporains. Son nom de plume le plus connu est « agis », dérivé de ses initiale A, G, I ; le S venant de son surnom de « A G (sharp/rude) (Gis signifie sol dièse). Il écrit pour Helsingfors Tidningar (Nouvelles d’Helsinki) dès ses années d’études et attire déjà l’attention sur lui. D’ailleurs, sans retenue ni complexe, il n’hésite pas à  critiquer sévèrement son propre maître Fredrik Pacius et le grand Ludwig Spohr. Il leur reproche un manque d’imagination et de liberté. Et sans doute aussi leur origine allemande et leur domination sur la vie artistique du pays. Toutefois il semble avoir cru en un avenir meilleur pour la musique en Finlande. Il écrit la première symphonie finlandaise en 1846-1847. Ingelius meurt dans des circonstances tragiques, puisqu’il périt dans une tempête de neige (il meurt de froid), en revenant d’une soirée passée chez des amis.

Il a écrit des romans et des pièces de théâtre. Traducteur en suédois, notamment d’Echylle. Philologue, journaliste, critique musical. Ses centres d’intérêts sont multiples et divers, un peu à l’image des romantiques. On l’a qualifié « d’E.T.A. Hoffman finlandais ».

Style

On lui reconnaît une certaine habileté mélodique, ses accompagnements manquant de force et son  travail harmonique d’intérêt. On a décelé aussi parfois quelques qualités dramatiques et une certaine  fantaisie. Il est le premier à utiliser des éléments populaires dans sa musique orchestrale  et à y proposer des éléments considérés comme nationalistes (Symphonie). Cependant les insuffisances de sa formation rendaient délicate la réalisation de ses ambitions créatrices.

Catalogue

Un opéra :  Junkers förmyndare (The Junker’s Guardian), opéra romantique, 1853,  texte : Nils Henrik Pinello (suédois). Composé peu après le premier opéra  de Pacius, il n’a jamais été représenté et il n’en reste plus que des fragments, l’ouverture et quelques pages. Sujet : la Finlande du 15e siècle. ♦

Musique pour orchestre : Symphonie, 1846-1847, 26’, elle est l’œuvre d’un amateur mais non sans intérêt d’après ceux qui l’ont écoutée. Signalons que son troisième mouvement, Scherzo finnico, est influencé par  des chants finlandais  runos anciens (en 5/4). Premier mouvement donné en décembre 1846 par la Société symphonique d’Helsinki placée sous la direction de Pacius. La symphonie entière fut interprétée à Turku en novembre 1847 lors d’un concert entièrement consacré à ses partitions.  Scherzo finnico sera ressuscité en 1943 lors d’une représentation assurée par l’Orchestre de la Radio finlandaise. La musique n’a pas de caractère particulièrement finlandais. Et ses qualités techniques confirment que Ingelius était un compositeur amateur. C’est néanmoins la première symphonie finlandaise. ♦ Ouverture  pour la pièce L’Evêque Henry et le paysan Lalli (Bishop Henry and Peasant Lalli/Ouvertyr till skådespel Biskop Henrik och bonden Lalli), 5’ , inspirée par le martyre du saint patron de la Finlande. ♦ Musique pour la pièce Le Fils de la montagne (The Son of the Mountain /Musiikkia näytelmään Bergets gosse). ♦

Musique vocale : une centaine de chansons solistes et chorales. Seules quelques-unes furent publiées de son vivant : Vintervisa (Winter Song) et Vårsang (Spring Song) furent publiées dans Det Sjungande Finland (Singing Finland), recueil publié la première fois en 1869 et très utilisé dans les foyers jusqu’au début du 18e siècle. ♦ Cypress-Sånger, 1857, il y développe ses préoccupation concernant la mort. ♦

 

INGELIUS, (Ernst) Hugo (Johannes) (Reso, 12 janvier 1853 –Turku,  29 juillet 1899).

Compositeur, journaliste et professeur de sciences. Fils Axel Gabriel Ingelius.

Ses parents sont des écrivains : Gabriel Axel Ingelius et Maria Kristina Lindmark. Il achève ses études secondaires à Turku en 1870 et étudie les sciences à l’Université d’Helsinki. Il étudie la philosophie à l’ Académie d’Abo  (Turku) et la musique à Leipzig (1875-1877). Enseigne les mathématiques et les sciences naturelles à Turku et Mikkeli. Editeur en chef du journal Åbo Underrättelser.

Sa composition la plus célèbre est Kung Erik, d’après le roi Erik XIV, une chanson romantique d’après le texte du poète Carl Snoilsky, traduction Alpo Noponen.

Catalogue

Musique pour orchestre : Menuetto, 1876, 2’. ♦ Symphonic Fantasy, 1878, 10’. ♦ Allegro, 1879, 3. ♦ Hindumeodi (Hindu Melody), pour chœur et orchestre, 1879, 4’, texte : Th. Lindh (suédois). ♦ Humoresque, 1879, 5’.  ♦ Konstnärens dröm (Artist’s Dream), sd, 4’. ♦ Waltz, sd, 3’. ♦ Marche de noces (Wedding March), sd, 3’. ♦

Chansons : assez nombreuses… dont Sommarnatten pour voix et piano, texte : J.L. Runeberg ;

 

INGMAN-STARCK, Naëmi (Ristiina, 4 juillet 1855 – Sortelava, 24 avril 1932). Soprano coloratura.

Elle étudie à Helsinki avec Emilie Mechelin et suit son professeur à Stockholm lorsqu’il s’installe en Suède. Des bourses rendent financièrement possible des études à Paris (conservatoire) pendant trois années. De retour en Finlande en 1876 elle est engagée de suite à l’Opéra finlandais Bergbom où elle joue divers rôles dont Margarete dans Faust, La Reine de la nuit dans la Flûte enchantée et Marguerite de Valres dans les Huguenots. Elle enregistre un certain succès et doit encore se perfectionner. Ce qui l’amène pendant un an au Conservatoire de Saint-Pétersbourg grâce à une bourse spéciale du tsar Alexandre II. Là, elle rencontre de nombreux artistes de premier plan dont Anton Rubinstein dont elle chante certaines de ses chansons lors d’un récital. Lorsqu’elle retourne à Helsinki elle ne peut que constater que le manque de financement a eu raison de l’aventure opératique. Dans l’attente d’un renouveau, elle est obligée d’enseigner dans les écoles et de donner des leçons particulières. Parmi ses élèves retenons Abraham Ojanperä promis à une belle carrière. En 1883 elle se marie avec Werner Johannes Starck, un médecin. La famille s’installe à Sortevala dans l’est du pays. Elle y enseigne dans une école secondaire et aussi le piano dans une école de piano à partir de 1905. Elle aura donc connu un bref succès initial mais fut bientôt obligée de se retirer précocement, oubliée, dans un petit village retiré, pour cause d’absence d’un opéra permanent en Finlande. Elle a publié des mémoires, Laulajattaren muistelia (Réminiscences d’une chanteuse) en 1928.

 

INGMAN, Olavii (Hamina, 7 février 1903 – Helsinki, 29 janvier 1990). Compositeur.

Note biographique

Etudes de philosophie à l’Université d’Helsinki (premier cycle d’étude achevée en 1925, il obtiendra bien plus tard, en 1959,  son doctorat).  Etudes de piano et d’orgue au Conservatoire de musique d’Helsinki (1921-1922). Diplôme  (1927) d’orgue qu’il travaille entre 1923 et 1928 avec Elis Mårtenson.  Il apprend la composition avec Erkki Melartin et le  piano avec Ingeborg Hymander et complète sa formation à l’Ecole de musique religieuse en 1931. Poursuit ses études à Vienne à plusieurs reprises. Voyage d’études en Allemagne, Autriche et Suisse.  Olavii Ingman enseigne le piano au Conservatoire populaire d’Helsinki (1928-1932), la théorie au Conservatoire d’Helsinki (1932-1935), la musique au Séminaire de Hämeenlinna (1935-1949) et ensuite (1949-1970)  au Collège de Jyväskylä (établissement qui deviendra l’université), il y professe la musicologie et l’enseignement musical. Président  de l’Association des professeurs de musique de collèges de Finlande (1960-1958).  Il est organiste concertiste. Il donne un concert de ses compositions en 1932.

Publie des livres sur la musicologie et l’enseignement musical. Sa thèse de doctorat porte sur l’analyse  de la Symphonie en sol mineur K. 550 de Mozart.

Catalogue

Painmenpsalmi (Shepherd’s Psalm), pour chœur mixte, orgue et orchestre, 1943, 7’, texte : Lauri Pohjanpää (finnois), Jyväskylä, 1958. ♦

Des œuvres chorales, d’orgue et de piano.

 

INKINEN, Pietari (Kouvola, 29 avril 1980- ). Violoniste et chef d’orchestre.

Pietari Inkinen commence à étudier le violon et le piano dès l’âge de 4 ans. Dans sa jeunesse il se produit dans une formation rock. Il fréquente l’Académie Sibelius où il obtient son diplôme de violon en 2003 et celui de direction d’orchestre en 2005. Il étudie le violon à la Hochschule für Musik Köln avec Zakhar Bron.

Nommé second directeur de la musique à l’Orchestre symphonique de Nouvelle-Zélande en mai 2007. Il prend ce poste en janvier 2008. Il entreprend avec cette formation des enregistrements de premier plan d’œuvres de Rautavaara (Manhattan Trilogy) et Sibelius (cycle orchestral en cours) pour le label Naxos. Enregistre Wagner pour EMI. Devient principal chef invité de l’Orchestre philharmonique du Japon en septembre 2009. Il a déjà dirigé en tant que chef invité le Gewandhaus de Leipzig, le Philharmonique de La Scala, le Philharmonique de Los Angeles, l’Orchestre symphonique de la BBC, la Staatskapelle de Dresde. Il s’est produit avec les opéras du Staatsoper bavarois de Munich, le Staatskapelle de Berlin et a dirigé le cycle complet du Ring de Richard Wagner au Teatro Massimo de Palerme.

Il joue un violon Carlo Bergonzi de 1732. Joue au sein du Trio Inkinen.

INSTITUT DE MUSIQUE D’ETE KLEMETTI

Basé à Orivesi, cet organisme commence ses activités en 1953 ; à présent lieu de formation de directeurs de chorales, d’enseignants de musique scolaire, de vocalistes et de musiciens d’église… Depuis 1959 il comprend le Chœur de chambre de l’Institut Klemetti dirigé alors par Harald Andersén.

INSTITUT DE MUSIQUE D’HELSINKI : cf. ACADEMIE SIBELIUS

 

ISACSSON, Fredrik (Donatus) (Vestänfjärd, 15 juillet 1883 – Turku, 6 août 1962). Compositeur. Director musices.

Itinéraire biographique

Isacsson vient d’une famille d’expression suédoise et étudie à l’Ecole des chanteurs-organistes de Turku puis au Conservatoire d’Helsinki. Il retourne enseigner à l’école de Turku après l’achèvement de ses études en 1909. Il enseigne notamment la théorie musicale. En 1928, il est nommé directeur de l’Ecole de musique religieuse de Turku à la mort de Oscar Pahlman, son fondateur.  Egalement professeur de chant dans les deux écoles secondaires d’expression suédoise de la ville de Turku. Organiste à la cathédrale de la ville entre 1936 et 1954. Membre et secrétaire du Conseil musical de Turku. Il est également critique musical pour le quotidien de Turku Turun Sanomat (Nouvelles de Turku)  de 1911 à 1953. Un concert de ses œuvres est donné en 1923. Un concert à l’occasion de ses 60 ans se tient en 1943.

Il écrit de nombreuses pièces pour orgue liturgique et chœur.

Catalogue

Musique pour orchestre : Andante religioso, op. 6 n° 1, pour cordes, 1909, 3’. ♦ Lento sostenuto, op. 7 n° 1, pour orchestre, sd, 2’, Turku, 1915. ♦ Barcarolle, 1911, 24’. ♦ Marjatta, op. 10, 1915, 13’, Turku, 1915. ♦ In memoriam, 1915, 30’, Turku, 1916. ♦ Petite Suite n° 1 (Little Suite n° 1/Pieni sarja n° 1), op. 12, sd, 15’. ♦ Historiallisia muistoja (Historical Recollections), op. 17, 1919, 20’, Turku, 1943. ♦ Juhannus (Midsummer’s Day), op. 20, 1920, 20’, Turku, 1923. ♦ Kohtalo (Destiny), op. 25, ouverture, 1922, 15’, Turku, 1923. ♦ Yöllisiä fantoomeja (Phantoms of the Night), 1923, 12’. ♦ Solitude, sd, pour violon et cordes, 8’, Turku, 1923. ♦ Elegy, op. 29 n° 1, pour violon et orchestre, sd, 4’. ♦ Symphonie n° 1 en ré majeur, op. 38, 1931, 26’, Turku, 1931. ♦ Ilta ja yö arolla (Evening and Night on the Steppe), op. 43, sd, 16’, Turku, 1934. ♦ Scènes du Kalevala I & II, po. 45, sd, 9’, Viipuri, 1937. ♦ Kansansäveliä Varsinais-Suomesta (Folk Melodies from Finland Proper), sd, 13’. ♦ Symphonie n° 2 « Ad astra », op. 50, 1943, 30’, Turku, 1943. ♦ Pieni sarja n° 3 (Petite Suite n° 3), op. 53, sd, 11’, Turku, 1953. ♦ Pieni sarja n°2 (Little Suite n° 2), sd, 15’, Turku, 1929. ♦ Lemminkäinene hiihtää hirven (Lemminkäinen Caught the Deer), pour ensemble à vent, sd, 3’. ♦

Musique pour voix soliste (ou chœur) et orchestre : Vårmorgon (Morning in Spring), op. 4 n° 2, pour soprano et orchestre, sd, 3’, texte : Jarl Hemmer (suédois). ♦ Nuorten laulu (Youth’s Song), op. 9 n° 4, pour chœur et orchestre, 1914, 3’, texte : Hilja Wilkman (finnois). ♦ Auringonnousu (Sunrise), op. 15 n° 1, pour soprano et orchestre, 1919, 3’, texte : U.W. Walakorpi (finnois). ♦  Varjossa valkeitten puitten (In the Shade of White Trees), op. 15 n° 2, pour soprano et orchestre, 1919, 6’, texte : U.W. Walakorpi (finnois). ♦ Nuori (Pan Youth Pan), op. 16, pour chœur d’hommes et orchestre, 1917/1919, 10’, texte : V.A. Koskenniemi (finnois), Turku, 1943. ♦ Som ett silversmycke (A Trinket of Silver), op. 21 n° 2, pour voix soliste et orchestre, 1914, 2’, texte : Jarl Hemmer (suédois). ♦ Vår (Spring), op. 21 n° 3, sd, 5’, pour soprano et orchestre, texte : Jarl Hemmer (suédois). ♦ Carmen semisaeculare, op. 24a, pour chœur de garçons et ensemble à vent, 1922, 4’, texte : F. Gustavi (latin), Turku, 1922. ♦ Marjatan kaunis poika (Marjatta’s Beautiful Son), op. 37, pour soprano et orchestre, sd, 10’, texte : Severi Nuormaa (finnois). ♦ Hemma (Home), op. 40 n° 1, pour soprano et orchestre, sd, 4’, texte : Jarl Hemmer (suédois). ♦ Varsinais-Suomelle (To Finland Proper), op. 56, pour chœur et orchestre, sd, 5’, texte : Helmer Winter (finnois), Turku, 1951. ♦ Katumusvesper (Penitential Vespers), pour chœur.

Musique pour orgue : Katedraalissa, suite pour orgue, comprend : Prélude, Visione, Yöllinen laulu, ja Finale (In the Cathedral : Prelude, Vision, Night Song and Finale). ♦

 

 

ISOKOSKI, Soile (Posio, 14 février 1957- ). Soprano lyrique.

Elle étudie avec Seija Mikkonen au Conservatoire de Kuopio et au département (musique sacrée) de Kuopio de l’Académie Sibelius de 1974 à 1984. Diplôme de chant en 1984. Aussi à Stockholm avec Dorothy Irving. Obtient ses diplômes de chant et de cantor-organiste (organiste-maître de chapelle) et d’enseignante  de chant en 1984.  Commence à travailler comme cantor dans une petite paroisse du nord du pays tout en poursuivant ses études de chant à l’Académie Sibelius avec Gunni Granberg. Début en récital à Helsinki au printemps  1986. Remporte en 1987 le concours de chant, catégorie femme, du Concours national de chant de Lappeenranta, évènement modifiant totalement sa destinée. Après quoi, elle chante en concert avec orchestre, en oratorios, des passions, à l’opéra. Donne des soirées de lieder. La même année elle est choisie pour  représenter la Finlande au concours « Chanteurs du monde » (Singer of The world), organisé par la BBC, par la télévision finlandaise TV1. Elle obtient le second prix. Engagée à l’Opéra national finlandais en 1987. Elle remporte le Concours international Elly Ameling en Hollande (La Haye)  à l’automne 1988. Remporte un autre concours de chant à Tokyo (Tokyo International Singing). Fait ses débuts sur scène à l’Opéra national finlandais dans le rôle de Mimi. Elle se produit ensuite au Barbican Center de Londres, en Allemagne (Berlin, Munich, Hambourg), en Suède, à Chicago, Copenhague, Göteborg, Amsterdam,  Vienne,  Milan,  Paris. A l’Opéra national finlandais elle chante Mimi (La Bohème) et la Comtesse Almaviva (Les Noces de Figaro). Elle chante aux festivals de Salzbourg, Savonlinna, Edimbourg, Orange. En 2002 débuts au Metropolitan House Opera de New York. Elle chante les Quatre Derniers Lieder de Richard Strauss, en Suède,  avec Neeme Järvi ; elle participe aussi à la Symphonie n° 9 de Beethoven aux Etats-Unis (Chicago). Chante souvent accompagnée par la pianiste Marita Viitasalo.

Ainsi apparaît-elle régulièrement sur les scènes les plus prestigieuses du monde. Son répertoire est très étendu. Récitals à travers le monde entier, notamment au Wigmore Hall de Londres, à Paris, Amsterdam, à la Philharmonie de Berlin, au Musikverein de Vienne, à Rome, à Moscou et à Tokyo. S’est produite avec de grands chefs d’orchestre comme Jukka-Pekka Saraste, Esa-Pekka Salonen, John Eliot Gardiner, Sir Colin Davis, Daniel Barenboim, Bernard Haiting, Riccardo Muti…

« Sa voix est l’une des plus grandes du monde, elle vous atteint en plein plexus solaire chaque fois que vous l’écoutez » (The Guardian, 26 juin 2006.

 

ISOMÄKI, Pauliina (14 octobre 1964-). Compositeur et flûtiste.

Notes biographiques

Bachelor of Arts en 1987 à Catawba College, USA, avec comme sujet principal le piano. MA en 1992 (Académie d’Abo, en musicologie).  Il enseigne la flûte à bec et la musique de chambre à la Parainen Music School en 1988-1990. A l’Ecole de musique suédoise d’Abo (Turku) en 1990-1993 il enseigne la flûte à bec, la musique de chambre, la théorie musical et le solfège. Il en devient le directeur entre 1993 et 1995. Travaille à l’Institut de musique régionale de Turku (1996-  ). Il joue de la flûte à bec lors de concerts au château de Turku (1990-1994) et à l’Association de l’Opéra de Turku en 1998. Membre de la Société des compositeurs finlandais.

Style

Ses œuvres  vocales et sa de  musique de chambre évoluent dans un style librement tonal.

Catalogue

Musique pour la scène : Prinsessa Ruusunen (The Sleeping Beauty), musique pour une pièce pour enfants, pour 5 flûtes à bec, percussion (1 joueur), chœur d’enfants, 6’, création : école de musique de Parainen, Parainen, 1989. ♦  Lasilintuni (My Glass Bird), musique pour la pièce, 1991, 10’, création : Virve Niemeläinen (violon), Théâtre d’étudiants de Joensuu, Joenssu, 1991. ♦  Gastkammaren, musique pour la pièce, pour flûte, hautbois, basson, alto, violoncelle, 1994, 15’, création : Théâtre suédois d’étudiants, Turku, 1994. ♦  Mike, moi !, musique pour la pièce, composée par plusieurs compositeurs, 1994, 10’, création : Théâtre musical Mutteri, Espoo, 1996. ♦  Odotus (The Wait), musique pour la pièce, pour 3 accordéons et une soprano, 1997, 20’, création : Sari Jokela, Turo Lento et Pasi Nurmi (accordéons), Turku Student Theatre, Turku, 5 mars 1998. ♦  Kalevalainen kansa kasvaa (The People of Kalevala Is Growing), septuor, pour 5 danseurs, violoncelle et percussion (un joueur), 1998-1999, 10’, création : Elina Jaanu (violoncelle), Mirja Saarberg (percussion), danseurs de l’Institut de musique Arkipelag, Sirkku Hiltunen (chorégraphie), Turku, 28 février 1999. ♦  Qumran, œuvre dansée, pour alto, flûte, violoncelle, harpe, percussions (2 joueurs), 2000, création : Camilla Ståhle (alto), Nina Källberg (flûte), Elina Jaanu (violoncelle), Mikko Leistola (harpe), Bukar Gaye et Mikko Väärälä (percussion), Västanfjärd, 26 août 2000. Il existe aussi une version pour mezzo-soprano ♦  Tahdon ! (I do !), opéra de chambre, pour 4 voix de femmes, 2 hautbois, flûte, violoncelle, 2 percussions, clavecin, 2003, 1h, livret : Emma Puikkonen (finnois). ♦  Unissa kaikki oli selkeämpää, pour voix (11 parties), chœur mixte et orchestre, opéra, 2009, livret : Emma Puikkonen. ♦

Musique pour orchestre ou grand ensemble : Tanssit (Dance), suite orchestrale pour Odotus, 1997, 10’, création (3ème mouvement ) : Akademiska Orkestern, dir. Sauli Huhtala, Turku, 20 novembre 1996. ♦  Nimetön löytää kontrapunktin (Nameless discovers conterpoint), prélude & fugue, a) violon, violoncelle, piano, b) orchestre à cordes (2009), 1999/2000, 5’, création : Virve Niemeläinen (violon), Irma Sandrén (violoncelle), Jaana Luuppala (piano), Turku, 15 mars 2000. ♦  In Her Dreams, pour orchestre, 2009, 7’, fantaisie sur des thèmes de l’opéra Unissa. ♦

Musique pour soliste et orchestre : Hyppely ja tanssi (Jumping And Dane), concerto pour piano et orchestre, 1990, 7’, création : Sonja Alanko (piano), Turun seudun musiikkiopiston orkesteri, dir. Maarit Kirvessalo, Turku, 7 avril 1998. ♦  Pilvet kuin… metamorfooseja huilulle ja orkesterille (Clouds like… metamorphoses for flûte and orchestra), pour flûte solo et orchestre, 1995, 8’, création : Päivi Korhonen (flûte), Orchestre philharmonique de Turku, dir. Jorma Panula, Turku, 15 septembre 1996. ♦  Konsertino pianolle ja jousille (Concertino pour piano et orchestre à cordes), 2000, 8’, création : Eli Torkkola (piano), Turun seudun musiikkiopiston kamariorkester, dir. Laszlo Demeter, 25 novembre 2002. ♦

Musique de chambre : Narkissos preerialla (Narcissus on the Prairie), pour hautbois, percussion (2 joueurs), 1991, 7’, création : Tommi Mentu (hautbois), Mirja Käsnänen et Mikko Väärälä (percussions), Turku, 29 avril 1992. ♦  Sonatina pour violon et piano, 1994, 9’, création : Virve Niemeläinen (violon), Marjut Silander (piano), Turku, 5 mai 1995. ♦  Fanfaari Paganinin tapaan (Fanfare à la Paganini), pour : a) 2 trompettes, trombone (1995), b) 2 hautbois, 2 bassons, contrebasson (1998), 1’, création : (version b) : hautboïste et bassoniste de l’Orchestre philharmonique de Turku, Turku, 28 mars 1998. ♦ Philharmonic Orchesttra Pikkujuttuja 1-3 (Small Things 1-3), pour violon et piano, 1’, 1997, création : Linda Lönnqvist, Turku. ♦  Duo, pour flûte à bec aiguë et violon, 1984, 4’. ♦  Rytminen tiukemmin ja vapaammin, pour 2 hautbois et 2 bassons, 1999, 6’, création : 15 mars 1999. ♦  Nimetön löytää kontrapunktin (Nameless discovers counterpoint), prélude & fugue, 1999/2000, 5’, a) violon, violoncelle, piano, b) orchestre à cordes, création : Virve Niemeläinen (violon), Irma Sandrén (violoncelle), Jaana Luuppala (piano), Turku, 15 mars 2000. ♦  Alkusoitto (Kitosvirret kirkkahimmat), pour 2 trompettes et orgue, 2000, création : Reino Kotaviita (trompette), Atti Laiho (trompette), Hannu Ilola (orgue), Turku, 15 avril 2000. ♦  Mielialoja (Moods), pour saxophone soprano et piano, 2001, 5’, création : Olli-Pekka Tuomisalo (saxophone soprano), Risto-Matti Marin (piano), Espoo, 13 mai 2001. ♦  Meditaatio (Moods), pour flûte à bec grave et orgue, 2004, 2’, création : Pauliina Isomäki (flûte à bec basse), Atte Tenkanen (orgue), Paattinen, 28 juin 2004. ♦  Qumran, pour mezzo-soprano, flûte, harpe et percussion, 2008, 5’, création : Raisa Vaama (mezzo-soprano), Pauliina Kallio (harpe), Visa Turunen (flûte), Sini Palokangas (percussion). ♦

Musique pour instruments solistes : Solo Suite for Violin, 1991, 15’, création : Virve Niemeläinen (violon), Turku, 29 avril 1992. ♦  Valkea tyrsky (A White Surf), pour violoncelle, 1998, 6’. ♦  Merelle, maailmalle ! (Seawards, out into the world), pour accordéon, 2002-2003. ♦  Sininen puu (The Blue Tree), pour accordéon, 2002-2008. ♦  Hääsoitto (Wedding Tune), pour orgue, 2004, 2’, création : Tero Niemi (orgue), Turku, 11 juin 2004. ♦

Musique vocale et chorale : 9 tankaa (9 Tankas), pour mezzo-soprano, baryton et ensemble (hautbois, alto, violoncelle et marimba), 1985/1988, 6’, création : Kitty von Wright (mezzo-soprano), Timo Siltala (baryton), Barbro Kvist (hautbois), Malin Jaakkola (alto), Elina Jaanu (violoncelle), Mikko Väärälä (marimba), Turku, 5 mars 1989. ♦  Kaksi laulua (Two Songs), pour mezzo-soprano et piano, 1988, 2’, textes : Minna Numminen (nonsense langage), création : Kitty von Wright (mezzo-soprano), Elina Jaanu (violoncelle), Turku, 5 mars 1989. ♦  Unohtuneita lauluja (Forgotten Songs), pour mezzo-soprano et piano, 1988/1990, 8’, texte : Paul Verlaine (traduction finnoise de Yrjö Kaijärvi), création : (n° 1 & 3) : Kitty von Wright (mezzo-soprano), Marina Pettersson-Sumelius (piano), Turku, 12 décembre 1989, (n° 2) : id. Turku, 29 avril 1992. ♦  Vårens element (The Elements of the Spring), pour chœur d’enfants, chœur de filles, soprano et ensemble de chambre, 1989, 6’, texte : G. Högholm et le compositeur (suédois), création : Chœur et Orchestre de l’Ecole de musique de Turku, Turku, 4 mai 1990. ♦  Jokaisena päivänä (Every Day), pour mezzo-soprano et clarinette, 1989/1992, 3’, texte : Pauliina Isomäki (finnois), création : ‘n° 1) : Kitty von Wright (mezzo-soprano), Carita Lagerspetz (clarinette), Turku, 12 décembre 1989, (n° 2) : Anita Törmä (mezzo-soprano), Anna Ahonen (clarinette). ♦  Jag vet hur tiden kom (I Know How The Time Has Come), pour mezzo-soprano, hautbois et violoncelle, 1993, 7’, texte : Ralf Parland (suédois), création : Kitty von Wright (mezzo-soprano), Barbro Kvist (hautbois), Elina Jaanu (violoncelle), Helsinki, 7 février 1994. ♦  Magnificat, pour chœur de femmes, 1993, 15’, texte : latin, création : Maikki Säikkä (soprano), Anneliina Koskinen (soprano), Sanna Kola (ms), Mari Sares (mezzo-soprano), 13 octobre 2008. ♦  Menin metsään (I Walked Into A Forest), pour mezzo-soprano, flûte, violoncelle et accordéon, 1997, 2’, texte : Minna Numminen-Javala (finnois), création : Anita Törmä (mezzo-soprano), Katri Korteniemi (flûte), Mikko Susitaival (violoncelle), Pasi Nurmi (accordéon), Turku, 18 novembre 1998. ♦  Den väntande själen (The Expecting Soul), pour : a) mezzo-soprano et piano, b) mezzo-soprano et orchestre de chambre, 1999-2001, 12’, texte : Edith Södergran (suédois), création : Marja Tunturi (soprano), Esa Moilanen (piano), Turku, 15 octobre 2002, version orchestrale : Marja Tunturi (soprano), Akademiska Orkestern, dir. Sauli Huhtala, Turku, 7 novembre 2004. ♦  4 laulua Edith Södergranin runoihin (4 Songs to the Poems by Edith Södergran), pour mezzo-soprano et piano, 2000, 3’. ♦  Hvad jag är säll !, pour chœur d’hommes, 2003, texte : J.L. Runeberg (suédois). ♦  Teppo Tyhjänen, pour quatuor de voix d’hommes, 2003, texte : Juhani Siljo (finnois). ♦  Mikä ei pidä paikkaansa, quatuor d’hommes, 2004, texte : Markku Into (finnois). ♦  Odotus, pour quatuor vocal d’hommes, 2004, texte : Juhani Siljo (finnois). ♦  Ohi ikkunan, pour 4 voix d’hommes, 2004, texte : Juhani Siljo (finnois). ♦  Oudot häät, pour quatuor d’hommes, 2004, texte : Juhani Siljo (finnois). ♦  Touhukas vauva (musiikkimatka), pour voix et piano, 2004, histoire de Matti Rauramo. Poèmes de Kirsi Kunnas, Pauliina Isomäki, Emma Puikkonen et Kari Kipinoinen, création : Bart Ensemble, Festival de musique de Turku, 15 août 2009. ♦  Ja eräänä päivänä Jumala, pour soprano, trompette et piano, 2005, texte : Eeva Kilpi (finnois), création : Eeva Paajanen (soprano), Jukka Rajala (trompette), Marko Autio (piano), 13 octobre 2008. ♦ Leikkipuistossa, pour voix et piano, 2005, texte : Pauliina Isomäki (finnois), création : Bart Ensemble, Turku, 15 août 2009. ♦  Bubo bubo, pour chœur mixte, 2006, texte : Kirsi Kunnas (finnois). ♦  Hylkyjen armaada, pour voix et piano, 2006, texte : Kari Kipinoinen (finnois), création : Oopperakammari ry, Turku Music Institute Hall, Turku, 20 novembre 2006. ♦  Karvainen nalle, pour voix et piano, 2006, texte : Pauliina Isomäki et Emma Puikkonen (finnois), création : Oopperakammari ry, Turku Music Institute Hall, Turku, 20 novembre 2006. ♦  Otto potto poraliini, pour voix et piano, 2006, texte : traditionnel, Pauliina Isomäki et Kari Kipinoinen (finnois), création : Oopperakammari ry, Turku Music Institute Hall, Turku, 20 novembre 2006. ♦  Puolikuu ja kummastus, pour chœur  mixte, 2006, texte : Kirsi Kunas (finnois). ♦  Sähkömiehen kalajutut, pour voix, piano/voix, flûte, clarinette, violon, violoncelle et piano, 2006, texte : Kirsi Kunnas (finnois), création : Oopperakammari ry, Turku Music Institute Hall, Turku, 20 novembre 2006. ♦  Tahdon !, pour 5 sopranos, 2 mezzo-sopranos, clavecin, flûte à bec, 2 hautbois, violoncelle, timbales, percussion, 2006, texte : Emma Puikkonen (finnois). ♦  Yöllä, pour chœur mixte, 2006, texte : Kirsi Kunnas (finnois). ♦  Jänöjussi Pupputti, pour voix, ensemble de cordes, flûte, clarinette, 2007, texte : Kirsi Kunnas (finnois), création : Paimion musiikkiopisto (Ecole de musique de Paimio) printemps 2007 ; ♦  Joulu tuntuu turkissa, pour chœur d’enfants et piano, 2008, texte : Tuula Lorolainen (finnois). ♦  Lauluja mereltä, pour baryton et harpe (lyre), 2008, texte : poètes japonais, traduction finnoise de Tuomas Anhava, création : Onni Pietarinen (baryton), Pauliina Kallio (harpe), 13 octobre 2008. ♦  Qumran, pour mezzo-soprano, flûte, harpe et percussion, 2008, 5’, création : Raisa Vaarna (mezzo-soprano), Pauliina Kalio (harpe), Visa Turunen (flûte), Sini Palokangas (percussion). ♦  Auto ajoi kilparataa, pour voix et piano, 2009, texte : traditionnel  (finnois), création : Bart Ensemble, Turku Music Festival, Turku, 15 août 2009. ♦  Joulupuuro, pour chœur d’enfants et piano, 2009, texte : Tuula Korolainen (finnois). ♦  Joulusauna, pour chœur d’enfants, piano et violon, 2009, texte : Tuula Korolainen (finnois), création : Pikkurella-kuoro (Conservatoire de Turku), dir. Terhi Lehtovaara, 15 décembre 2009. ♦  Vesihiiden vesikartta, pour chœur mixte, 2009, texte : Kirsi Kunnas (finnois). ♦  Yksinnäinen kalossi, pour chœur mixte, 2009, texte : Kirsi Kunnas (finnois), création : Bart Ensemble, Festival de musique de Turku, Turku, 15 août 2009. ♦  Tanssilaulu, pour quatuor d’hommes, 2004, texte : Juhani Siljo (finnois). ♦

Orchestrations et arrangements : Selim Palmgren : Joululaulu (Christmas Carol), arrangement de 1999, pour orchestre. ♦

 

ITÄMEREN TYTAR (Daughter of the Baltic/Fille de la Baltique) chœur fondé en 1982, chœur de l’Institut de musique de l’Est d’Helsinki dirigé par Iris Sundberg.

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