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Decouflé et Nosfell en Contact à Chaillot

Pour Contact, revue onirique et circassienne, Decouflé s'entoure à nouveau de et . Un compagnonnage musical qui donne au spectacle une tonalité nostalgique et élégante.

C'est le choix d'un groupe live qui donne à chaque spectacle de Decouflé sa couleur et sa tonalité. Claire Diterzi, Sébastien Libolt, Bertrand Belin ont déjà accompagné le chorégraphe et sa compagnie. Pour Contact, revue onirique, c'est la voix de haute-contre de et les accords de qui enluminent les différents tableaux de cette vaste fresque chorégraphique.

Decouflé ambitionnait de faire de ce nouveau spectacle une comédie musicale. Mais à défaut de livret, ou même de scénario, il faudra se contenter d'une revue enchaînant les numéros de danse, de cirque ou d'illusioniste… et ce n'est déjà pas mal !

Un vague fil dramaturgique autour du mythe de Faust permet les apparitions régulières des personnages de Faust, incarné par Christophe Salengro, Méphistophélès et Marguerite, ainsi que des incursions très oniriques au paradis ou en enfer. Assez lent dans son déroulement, le spectacle s'enrichit de saynètes dialoguées et de parties purement dansées. Pour pimenter ses numéros, Decouflé n'hésite pas à faire appel à des techniques circassiennes, comme la corde, à des numéros de prestidigitation, des illusions d'optique ou des kaléidoscopes vidéo très réussis.

Mais l'absence de maîtrise narrative du spectacle, que ce soit à travers les dialogues, la musique ou la mise en scène, en fait davantage un concert illustré de danse que le contraire. Contact laisse en effet la part belle à la magnifique voix de et aux musiciens placés à l'avant-scène, qu'aux danseurs pourtant parés de magnifiques atours entre les panneaux coulissants d'une scène à géométrie variable.

Photo : © Laurent Philippe

Lire aussi la critique d'Anne O'Byrne à la Maison de la Danse de Lyon , le 27/11/2014

Prise de Contact endiablée Cie DCA Decouflé avec Nosfell

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