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Giovanni Doria Miglietta sous le signe de Wild

Articulation du phrasé, raffinement du son, une virtuosité fluide et nonchalante… ouvre son concert au festival de Castel Rigone par la grande Sonate de Liszt. Une œuvre que celui auquel il consacre la soirée, , l'un des très grands pianistes américains, a très souvent jouée. , qui aurait cent ans cette année, et qui donnait encore, à 90 ans, en 2005, un concert mémorable à Carnegie hall !

Doria Miglietta avait fait sienne la virtuosité fluide de Wild, teintée d'un romantisme léger portée par les sonorités irisées du Fazzioli. Suivaient six pièces courtes de Rachmaninov arrangées par Wild, dont le pianiste rendait parfaitement la souplesse jazzy, les volutes de piano bar sur arpèges dansants.

Toute autre fut la Valse de Ravel, sans fioriture aucune, maîtrisée dès le grondement initial, les mains allongées du pianiste effleurant à peine le clavier, survolant dans un détachement superbe le déchaînement élastique de la mélodie.

La Vingt-huitième édition du festival de Castel Rigone, fondé par le violoniste Giorgio Porzi, accueillait cette année une nouvelle directrice artistique,  la pianiste Cristina Capano. Neuf concerts, solistes, musique de chambre ou orchestre, jusqu'au 22 août.

Crédit photographique : DR

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