Thomas Lebrun est l'un de ces chorégraphes qui croient en la force de l'écriture, dans la lignée d'un Daniel Larrieu. Avec simplicité, il emmène le jeune public dans un généreux tour du monde avec Dans ce monde.
Basé sur les bras et les déplacements, le style chorégraphique de Thomas Lebrun est simple et limpide, parfaitement adapté pour tous les publics. Pour Dans ce monde, un spectacle qui se décline en « petit voyage » de 5 pays, « plus long voyage » de 9 pays ou « tour du monde » de 13 pays, salon l'âge des jeunes spectateurs, Thomas Lebrun a décidé de nous emmener en voyage. Dans un dispositif scénographique très simple : un espace de scène délimité par un tapis de danse blanc et un cyclo encadré de pendrillons, l'invitation au voyage peut démarrer.
A chaque étape, un accessoire ou un costume, ainsi que la musique, caractérisent la destination, qui s'incarne aussi dans la chorégraphie. C'est avec un foulard que nous partons dans les Balkans. L'Afrique de l'Ouest est évoquée par un simple short de bain et un haut en wax. En Bulgarie, on chante les chants bulgares en robe brodée, tandis qu'en Russie la chapka est de rigueur. Deux danseurs en chemise rose et sari évoquent l'Inde tandis qu'un chapeau et des postures inspirées de l'opéra chinois suffisent à nous transporter en Chine. C'est avec le kimono au Japon ou les chapeaux coniques vietnamiens que Thomas Lebrun poursuit son tour du monde jusqu'en Asie. Avant de bifurquer vers l'Amérique du Sud, du Brésil où il met en scène un playboy en chemise à fleurs à l'Argentine où l'on danse le tango, en passant par Cuba.
À la fin du spectacle, toutes ces destinations se superposent dans un patchwork coloré et multiculturel de costumes et d'accessoires.