À Paris, fermeture du magasin Paul Beuscher
Le magasin d’instruments de musique, institution parisienne située au 24 boulevard Beaumarchais, fêtait cette année ses 175 ans. Son rideau s’est fermé définitivement ce week-end.
« Malgré tous les efforts, toute la motivation, les négociations, tous les changements – du plus minime au structurel – et l’ensemble du travail accompli par les équipes de Paul Beuscher ces dernière années, c’est avec une immense tristesse que nous vous annonçons la fermeture du magasin et du site le vendredi 7 novembre 2025 »
Fondé en 1850 par le luthier Hyppolyte Beuscher, dit Paul, le magasin a vu défiler plusieurs générations de musiciens dont Piaf, Hendrix, Aznavour, Prince, Nino Ferrer… et a prodigué ses conseils à une clientèle fidèle : « 2025. C’est en moyenne le nombre de conseils que l’on donnait par mois. »
Sur son message d’adieu, l’entreprise remercie « les (trop rares ?) fournisseurs qui auront su jouer le jeu de partenaire dans un secteur en crise où certains « pure players » ont désormais trop de poids, depuis trop longtemps… affaiblissant chaque année de nombreux revendeurs par la loi du bas prix. »
Un constat symptomatique de notre époque et une fermeture qui consterne les équipes et la clientèle de ce magasin de musique historique. (NF)
bien triste
une institution, une certitude de trouver ce que l’on cherche…
une grande tristesse , vraiment.
Je possède une guitare acoustique de chez Paul Beuscher, achetée et livrée en Corse que mes parents m’ont offert pour un Noël 1967. Elle est toujours en bonne état.
Bientôt 60 ans.
Paul Beuscher c’est dix ans de ma vie professionnelle. j’y ai démarré comme vendeur en mai 1992, à la Librairie Musicale de Paris, un département de l’entreprise situé jadis 68 bis de Réaumur. A l’époque une référence incontournable dans le monde de l’édition musicale. J’y ai croisé, Christiane Legrand, Christophe, Louis Régo, Marc Fosset qui est devenu un amis, Christian Escoudé, Nino Ferrer, Jo privat…Les boutique du boulevard Beaumarchais près de la Bastille étaient un véritable lieu de vie, animé ,et à l’époque on sentait que cette Enseigne avait la Grandeur et le prestige des grands magasins Parisiens comme la Samaritaine, ou bien le BHV…Cette fin va laisser un grand vide, et annonce une autre ère moins réjouissante dans l’univers de la pratique musicale.
J’appréciais les vendeurs, qui me laissaient essayer des guitares, que je n’aurais jamais put me payer.
Combien de fois suis-je entré dans ce magasin à essayer des guitares , des claviers et parfois en acheter ….quel dommage !
c’est trop triste !