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fiBraM ou l’harmonie dans la différence

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Paris. Opéra Bastille. Amphithéâtre Olivier Messiaen. 29-IV-2025. Compagnie Chriki’Z. Direction artistique et chorégraphie : Amine Boussa et Jeanne Azoulay. Direction musicale : Alexandre Dai Castaing. Lumières : Nicolas Tallec. Costumes : Claude Murgia. Danseurs : Pauline Journé et Teddy Verardo. Chant : Alice Duport-Percier. Musicien (oud) : Jérôme Levatois

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Un joueur de oud, une chanteuse lyrique et deux danseurs. Un voile séparant deux univers, un éclairage léger. Autant d'éléments pour brouiller les pistes entre le réel et l'imaginaire pour cette pièce intense et poétique.

fiBraM c'est, selon la et ses chorégraphes et , le fil très fin qui sépare réel et imaginaire, chute et équilibre. Lien fragile qui peut exister entre des éléments qui, au premier abord, ne peuvent être liés. Comme le oud d'abord classique puis électro installé d'un côté ou de l'autre du voile qui sépare la scène en deux espaces, et les danseurs qui évoluent au premier plan, pris de spasmes, de soubresauts, puis accordés dans un duo en symétrie parfaite. Jamais où on l'attend, la danse est tour à tour acrobatique, saccadée ou fluide, lente ou au contraire frénétique. De même, la musique est tantôt douce et mélodieuse, tantôt rythmée voire dissonante.

Dans fiBraM rien n'est fixe, tout est mouvement, évolution, fluidité entre les genres, marqué régulièrement par l'apparition d'une chanteuse soprano () dont la voix claire illumine le plateau. Les sonorités arabo-andalouse du oud se mêlent au chant lyrique dans une langue mystérieuse, renforçant la dimension onirique de la proposition scénique. Les lumières tamisées participent également à la création d'une atmosphère mystérieuse. Les univers, aussi différents soient-ils, se mêlent cependant harmonieusement et apportent de la poésie à cette pièce conçue au départ pour le jeune public (à partir de 9 ans). Toutefois, les ruptures de rythme, les apparitions et disparitions des protagonistes et le fil narratif peu clair peuvent être un frein et déstabiliser les plus jeunes, même si les références chorégraphiques au hip-hop sont susceptibles de faire le lien entre les générations. Car en effet, cette proposition de la , créée en 2011 par , décline le geste hip-hop et l'hybridation grâce à une écriture chorégraphique à quatre mains très contemporaine.

Crédit photographique : © Emma Derrier

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Paris. Opéra Bastille. Amphithéâtre Olivier Messiaen. 29-IV-2025. Compagnie Chriki’Z. Direction artistique et chorégraphie : Amine Boussa et Jeanne Azoulay. Direction musicale : Alexandre Dai Castaing. Lumières : Nicolas Tallec. Costumes : Claude Murgia. Danseurs : Pauline Journé et Teddy Verardo. Chant : Alice Duport-Percier. Musicien (oud) : Jérôme Levatois

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