Décès de l’organiste Jean-Paul Imbert
L'organiste Jean-Paul Imbert est décédé brutalement à l'âge de 83 ans, suite à un accident de noyade le 8 septembre 2025.

Jean Paul Imbert était né en Clermont-Ferrand en 1941. Lors de ses études à Paris au cours des années 60, il reçoit l'enseignement de Pierre Cochereau et de Jean Guillou. Il devient organiste suppléant à l'église Saint-Eustache à Paris à partir de 1971 et jusqu'en 1993. Il accompagnait notamment le chœur de cette église alors dirigé par le Père Emile Martin. Jean-Paul Imbert était professeur à la Schola cantorum à partir de 1982 et devint titulaire à partir de 1993 du nouvel orgue de l'Alpe d'Huez construit suivant les idées originales de Jean Guillou organisant chaque année une académie réunissant des élèves organistes de grand talent. Grâce à lui des concerts réguliers étaient donnés sur cet instrument en hiver et en été.
Jean-Paul Imbert était un concertiste international et a réalisé une importante discographie mettant en valeur un riche répertoire et des instruments prestigieux. En 2010, il a été promu officier des Arts et Lettres par le ministre de la Culture. (FM)










J?AI TRAVAILLE L ORGUE AVEC LUI PENDANT UNE VINGTAINE D ANNEES COURS A LA SCOLA CANTORUM PLUSIEURS STAGES A L ALPE D HUEZ ET DES COURS PARTICULIERS A ST EUSTACHE.QUE DE BONS MOMENTS PARTAGES AVECLUI.C EST AVEC UNE GRANDE TRISTESSE QUE J AI APPRIS SA DISPARITION
La musique perd un de ses grands serviteurs ayant travaillé avec les plus grands (Cochereau, Guillou etc) et ayant voulu avec constance et passion faire connaître aimer et apprendre son art trop méconnu.
Aussi en Belgique nous sommes tres tristes…Jean-Paul Imbert y a souvent donné des concerts.Nous l’admirions beuacoup. Mon mari Kristiaan Van Ingelgem, organiste à Aalst/Alost, décédé l’année dernière, l’avait invité plusieurs fois et lui- même a joué des concerts à l’ Alpe-d’Huez.
Aussi nos deux fils Maarten et Pieter ont suivi des cours d’orgues chez Jean-Paul Imbert.
Jean Paul faisait partie des organistes plein d’humilité, acceptant de travailler avec joie et indulgence avec des chorales d’amateurs.il aimait accompagner les chœurs et servir l’Eglise avec une musique sacrée engagée ( grégorien, polyphonie du 13 e à nos jours, chants de foule harmonisés…).Doué our les transcriptions, il avait un répertoire très large. Que la Bonne Mère l’accueille, elle qui l’avait repris son manteau de grâce depuis qu’il jouait bien des dimanches à Port Marly sur l’orgue du chanoine Roussel, mort il y a 40 ans!
Amitiés Udp
La France et l’Alpe d’Huez perdent un grand organiste.