Perturbations à la Philharmonie de Paris lors du concert de Lahav Shani et de l’Orchestre Philharmonique d’Israël
Déjà en septembre dernier le chef d'orchestre israélien Lahav Shani avait été déprogrammé à Gand avec les Münchner Philharmoniker, mais il s'était produit le mois dernier au Théâtre des Champs-Elysées avec l'Orchestre de Rotterdam. Pour le concert d'hier soir à la Philharmonie de Paris, le chef venait cette fois avec l'Orchestre philharmonique d'Israël. Les pressions autour de ce concert montaient avec des appels au boycott. La CGT Spectacles avait demandé à la direction de la salle une mise en contexte de la situation politique en Israël et de la guerre à Gaza avant le concert.
Hier, des manifestants placés sur les côtés impair et en arrière scène pour être bien visibles, sont venus perturber la soirée, interrompant le concert plusieurs fois, jetant des tracts, munis de feux de bengale qu'ils ont réussi à faire entrer dans la salle malgré un renforcement des contrôles de sécurité dans ce contexte géopolitique tendu. Les activistes ont pu allumer leur dispositifs dans la salle avant l'intervention de spectateurs et d'altercations. Quatre personnes en garde à vue. La Philharmonie de Paris a annoncé porter plainte.
Modifié le 7/11/25 à 10h06











Ce sont de grave accusations de traiter les extrêmes gauche de raciste envers les juifs. Sur les places de Paris on peut juste voir des messages pour engager la paix, et reconnaître la Palestine, vos déclarations sont totalement infondées. Si il y’a bien des activistes à craindre ce sont les gas du RN qui n’espèrent que le chaos en France
Bien sûr! On peut être invité à condition d’avoir critiqué un gouvernement où un politique. Il ne s’agit même pas de soutenir mais il faut désavouer publiquement auprès de la bourgeoisie bien pensante ne connaissant strictement que la doxa officielle. Comme ont dû le faire les artistes russes pour continuer à se produire. Tartufferies en cascade pour une nation de décervelés par la propagande.
Gergiev soutient ouvertement Poutine, c’est son droit, c’est son choix, et ça peut avoir des conséquences négatives pour ses invitations, rien de choquant. Sinon, Tugan Sokhiev est régulièrement invité à la Philharmonie, et je suppose qu’en cherchant un peu on pourrait aligner un certain nombre de noms de musiciens Russes qui ont joué à la Philharmonie ces trois dernières années…
Quel cirque. Et la Philharmonie qui joue les vierges effarouchées en disant ne pas faire de discrimination politique. Ah bon? Et Gergiev, et les artistes russes? Bande de Tartuffes.
pas envie d’argumenter avec selzéceux qui trouvent une justification même timide à ce genre de comportement injustifiable. Je laisserai la parole à Charles Baudelaire: « l’énorme bêtise, la bêtise au front de taureau ».
Sinon, allumer un fumigène dans une salle de concert n’a rien d’anodin, le risque de déclencher une panique voire même un incendie est loin d’être nul.
Et surtout, le fait que des énergumènes aient pu amener des fumigènes en dépit des contrôles renforcés à l’entrée (les vigiles ont fouillé les spectateurs et les sacs, et ont confisqué même les parapluies et bouteilles d’eau) constitue une faille béante dans le dispositif de sécurité: une fois admis qu’il est materiellement impossible que ces débiles aient pu rentrer avec leurs fumigènes, cela veut dire qu’ils les ont trouvés à l’intérieur et qu’ils savaient où les trouver.
autrement dit, ils avaient des complices au sein du personnel de la philharmonie, ou de quelque boîte privée chargée du nettoyage, de la maintenance etc..estimons nous heureux que ces irresponsables n’aient pas osé amener une grenade ou un cocktail molotov.
Dix ans après le Bataclan, ça fait froid dans le dos…
Hier soir, les militants d’extrême-gauche ont tout simplement apposé sur les frontons de tous nos théâtres et salles de concert la mention « Interdit aux Juifs ».
Depuis quelques années, je redoute que l’on ne puisse plus – en France – programmer des oeuvres de Gershwin, Leonard Bernstein, voire même Mahler… Une manière de ressusciter les odieux souvenirs du IIIème Reich lorsque celui-ci stigmatisait les artistes juifs sous le vocable « Entartete Kunst ».
Aujourd’hui, le fascisme est à gauche (sans oublier, toutefois, que l’acronyme « nazi » signifiait « National-socialiste »…).
Quelle honte ! Un magnifique orchestre, un magnifique chef, et voilà que quelques terroristes d’extrême-gauche viennent gâcher le bonheur des amoureux de la belle musique en s’en prenant à des innocents, mieux à des victimes. Que vient donc faire l’ignoble politique dans un lieu sacré où le beau, le bon et l’intelligence cohabitent ?