Musique de chambre et récital, Opéra, Parutions, Vidéo, Vidéo Musique

José Carreras, the Vienna comeback : fuyez !

Plus de détails

Instagram

Jules Massenet (1842-1912) : Ouvre tes yeux bleus. Reynaldo Hahn (1874-1947) : L’heure exquise. Gabriel Fauré (1845-1924) : Après un rêve. Joaquin Turina (1882-1949) : Nunca olvida, Los dos miedos. Tata Nacho (1894-1968) : Tengo nostalgia de ti, Intima, Giacomo Puccini (1858-1924) : Sole e amore, Terra e mare, Menti all’avviso. Franz Liszt (1811-1886) : I vidi in terra angelici costumi, Benedetto sia’l giorno, Pace non trovo. Francesco Paolo Tosti (1846-1916) : Apri, Non t’amo piu, A vuchella, L’ultima Canzone. En bis : Salvatore Cardillo (1874-1947) : Catari. Augustin Lara (1900-1969) : Granada. Rodolfo Falvo (1873-1936) : Dicitencello vuie. Francesco Cilea (1866-1951) : Lamento di Federico extrait de l’Arlesiana. Edvard Grieg (1843-1907) : Jeg elsker dig. José Carreras, ténor ; Vincenzo Scalera, piano. Enregistré le 16 septembre 1988 à l’Opéra de Vienne. 1 DVD Arthaus Musik Réf 101401. Toutes zones. 120’.

 
Instagram

Chacun se souvient de la célèbre phrase de  : « Je préfère vivre 10 ans comme un lion que 20 comme un mouton ». Hélas, ce récital de 1988 se situe après les « années-lion », celles où il faut payer ses incartades vocales.

Après les années-maladie aussi, pendant lesquelles le ténor s'est battu contre la leucémie, qui a forcément laissé des traces. Cette captation est d'ailleurs précisément celle de son retour sur scène, guéri. Et si l'on comprend parfaitement que des milliers de fan, heureux et émus de retrouver leur idole après une si longue absence, lui fassent une longue ovation debout, il n'est pas certain que, 18 ans plus tard, la réédition de cette vidéo se justifie.

Bien sûr, en 1988, il reste à à devenir un des médiatiques « trois ténors », événement bien plus lucratif qu'artistique, mais déjà la voix est forcée, et le timbre a perdu toute sa beauté d'antan. Et il faut bien avouer avec le recul que, comparé à celui de Placido Domingo ou Luciano Pavarotti, le style du catalan ne marquera pas les mémoires, tourné vers le passage en force, l'absence de nuance, de prononciation, le beuglement, terriblement daté années 50, par comparaison avec d'autres ténors qui eux, avaient plus de moyens.

entame son récital de comeback avec des mélodies françaises dans lesquelles il se fourvoie terriblement, la voix est poussée, braillée, la diction incompréhensible et pâteuse. Une véritable torture. Suivent des mélodies de compositeurs espagnols et mexicains chantées de façon identique, puis des airs de Puccini, qui en a composé bien peu. On pense que le ténor, en terrain connu, va s'améliorer, il n'en est rien. Tout est braillé, débraillé, en bouillie. Les sonnets de Pétrarque sur une musique de Franz Liszt sont interminables, et on avoue avoir arrêté en plein milieu des Tosti, sans écouter les bis.

A réserver aux inconditionnels.

(Visited 162 times, 1 visits today)

Plus de détails

Instagram

Jules Massenet (1842-1912) : Ouvre tes yeux bleus. Reynaldo Hahn (1874-1947) : L’heure exquise. Gabriel Fauré (1845-1924) : Après un rêve. Joaquin Turina (1882-1949) : Nunca olvida, Los dos miedos. Tata Nacho (1894-1968) : Tengo nostalgia de ti, Intima, Giacomo Puccini (1858-1924) : Sole e amore, Terra e mare, Menti all’avviso. Franz Liszt (1811-1886) : I vidi in terra angelici costumi, Benedetto sia’l giorno, Pace non trovo. Francesco Paolo Tosti (1846-1916) : Apri, Non t’amo piu, A vuchella, L’ultima Canzone. En bis : Salvatore Cardillo (1874-1947) : Catari. Augustin Lara (1900-1969) : Granada. Rodolfo Falvo (1873-1936) : Dicitencello vuie. Francesco Cilea (1866-1951) : Lamento di Federico extrait de l’Arlesiana. Edvard Grieg (1843-1907) : Jeg elsker dig. José Carreras, ténor ; Vincenzo Scalera, piano. Enregistré le 16 septembre 1988 à l’Opéra de Vienne. 1 DVD Arthaus Musik Réf 101401. Toutes zones. 120’.

 
Mots-clefs de cet article
Instagram
Reproduire cet article : Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le faire savoir sur votre site, votre blog, etc. ! Le site de ResMusica est protégé par la propriété intellectuelle, mais vous pouvez reproduire de courtes citations de cet article, à condition de faire un lien vers cette page. Pour toute demande de reproduction du texte, écrivez-nous en citant la source que vous voulez reproduire ainsi que le site sur lequel il sera éventuellement autorisé à être reproduit.