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Malte comme si vous y étiez : Joseph Calleja at home

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Berlin et Malte.04-IV-2021. Georg Friedrich Händel (1685-1759) : symphonie pastorale du Messie ; Joseph Vella (1942-2018) : Kebbies tal-Fanali ; Giacomo Puccini (1858-1924) : Tosca « Recondita Armonia » ; Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) : Niet tolka tot kto znall ; Francesco Paolo Tosti (1846-1916) : Ideale ; Annunzio Mantovani (1905-1980) : Charmaine ; Wolfgang Amadeus Mozart : die Zauberflöte « Dies Bildnis ist bezaubernd schön » ; Agustin Lara (1897-1970) : Granada ; Eduardo di Capua (1865-1917) : O Sole Mio ; Louiguy (1916-1991) : La Vie en Rose ; Jean-Sébastien Bach (1685-1750) : premier mouvement de la sonate en la mineur BWV 1017. Avec : Joseph Calleja, ténor ; Daniel Hope, violon ; Maria-Elena Farrugia, Alina Pronina, piano
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Le violoniste Daniel Hope est très actif sur la toile depuis le début de la pandémie, avec des émissions dans son living-room où il convie différents artistes. Il s’est lancé dans une série où chaque épisode est consacré à un État membre de l’Union Européenne, avec un artiste invité, chargé de faire découvrir son pays et sa musique. Place pour Malte et le ténor Joseph Calleja ! 


Dans son salon berlinois, Daniel Hope, arborant à sa boutonnière un pin’s bleu avec les étoiles de l’Europe, et en avant-plan un buste sculpté arborant un masque sanitaire aux mêmes couleurs, dialogue à distance avec Joseph Calleja, lui même confiné dans sa propre maison maltaise, miracle de la technologie ! Ce n’est pas ainsi que ce concert devait se dérouler, mais les règles de la quarantaine en ont décidé autrement.

Le violoniste ouvre la soirée avec un morceau revisité du Messie de Haendel, accompagné par sa propre pianiste, Alina Pronina, sans lien avec le sujet de l’émission, mais dans le but de fêter le dimanche de Pâques, jour où a eu lieu cet enregistrement. On découvre ensuite le compositeur et chef d’orchestre maltais Joseph Vella, disparu en 2018, dans un arrangement pour violon de Paul Bateman de son morceau « Kebbies tal-Fanali ».

Daniel Hope présente ensuite son invité, Joseph Calleja, chargé de représenter Malte. Après quelques phrases concernant son île, sa riche histoire et la manière dont il s’y inscrit, le ténor se lance dans un généreux « Recondita Armonia », le premier air de Mario dans Tosca, accompagné de sa propre pianiste, Maria-Elena Farrugia. L’intimité de son salon se ressent au travers d’un gigantesque aquarium et de photos (floutées) de ses enfants en toile de fond.

Joseph Calleja se lance alors dans la présentation d’un des mets qui, selon lui, représente le plus Malte. On aurait pu penser qu’il s’agisse d’un produit de la mer, mais non, c’est un pain, sorte de pain rond et plat, avec un trou au milieu, qui a l’air très goûteux.

Après une mélodie de Tchaïkovski, puis une chanson de Tosti, avec de forts jolies demi-teintes, le ténor nous parle de l’histoire de Malte, de sa position centrale en Méditerranée, qui en a fait une plaque tournante ethnique et culturelle, et de la diversité de son architecture, hélas sans exemple visuel, ce qui est dommage, étant donné sa beauté, mais il faut bien se satisfaire de ce que les conditions sanitaires nous imposent. Il enchaîne sur la version chantée, cette fois-ci, de « Kebbies tal-Fanali », déjà donné en début de concert, puis un morceau tiré de son dernier CD consacré à Annunzio Mantovani, Charmaine.

S’ensuit l’air du portrait de la Flûte Enchantée, qui démontre que Calleja, malgré la fréquentation de rôles bien plus lourds, n’a rien perdu de sa souplesse et de sa clarté. Après quelques propos sur la pandémie, la quarantaine et le confinement, ainsi que l’importance de la musique en ces périodes troublées, à tout ténor, tout honneur ! Qui imaginerait un récital ténoristique sans au moins Granada et O sole mio, voilà chose faite !

Quelques propos sur ses projets – autant que faire se peut – et Joseph Calleja termine sa prestation par La vie en rose, délicatement retranscrite au masculin (la femme à qui j’appartiens… quand je la prends dans mes bras, qu’elle me parle tout bas, etc.)

Daniel Hope termine avec le premier mouvement de la sonate BWV 1017 de Jean-Sébastien Bach, qui n’a de nouveau rien à voir avec le thème, mais qui célèbre, comme l’introduction de l’émission, Pâques. Notons que cette émission est non sous-titrée, même si l’anglais utilisé est plus que compréhensible.

Crédit photographique : © Centre Stage Artist Management

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Berlin et Malte.04-IV-2021. Georg Friedrich Händel (1685-1759) : symphonie pastorale du Messie ; Joseph Vella (1942-2018) : Kebbies tal-Fanali ; Giacomo Puccini (1858-1924) : Tosca « Recondita Armonia » ; Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) : Niet tolka tot kto znall ; Francesco Paolo Tosti (1846-1916) : Ideale ; Annunzio Mantovani (1905-1980) : Charmaine ; Wolfgang Amadeus Mozart : die Zauberflöte « Dies Bildnis ist bezaubernd schön » ; Agustin Lara (1897-1970) : Granada ; Eduardo di Capua (1865-1917) : O Sole Mio ; Louiguy (1916-1991) : La Vie en Rose ; Jean-Sébastien Bach (1685-1750) : premier mouvement de la sonate en la mineur BWV 1017. Avec : Joseph Calleja, ténor ; Daniel Hope, violon ; Maria-Elena Farrugia, Alina Pronina, piano
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