Nouvelle saison 25/26 de l’Opéra de Bordeaux
Reconduit directeur de l'Opéra de Bordeaux pour trois nouvelles années jusqu'en 2028, Emmanuel Hondré a dévoilé sa nouvelle saison 2025/26.
Dans un contexte éminemment difficile, l'Opéra a pu compter sur une nouvelle subvention de la Métropole tandis que la Région baissait la sienne de 17 %. Avec un mécénat qui se maintient, la stabilité devrait être assurée pour deux à trois ans. L'Opéra se réjouit d'un taux de remplissage de 87 %, avec environ 55 % de nouveaux spectateurs chaque saison et 500 abonnements « jeunes » sur 6 500.
Dimitri Boutleux, adjoint au Maire de Bordeaux en charge de la création et des expressions culturelles et également président de l'Opéra national de Bordeaux, assume l'aspect traditionnel de l'institution bordelaise, son exigence, tout en revendiquant un engagement politique fort en faveur d'une ouverture à des projets innovants (productions « zéro achat » par exemple).
Neuf spectacles lyriques sont à l'affiche dont six nouvelles productions.
La saison débutera par la comédie musicale Company de Stephen Sondheim, coproduite par Génération Opéra et donnée à Massy en mars en début de tournée, avant Iolanta par Stéphane Braunschweig sous la baguette de Pierre Dumoussaud. Dans le cadre du programme « zéro achat » l'Académie proposera « Lakme Revisited », en partenariat avec l'Arcal et la ferme de Villefavard dans le Limousin, tandis qu'en coproduction avec le National Centre of the Performing Arts de Pékin, une nouvelle Flûte enchantée verra le jour dans la mise en scène de Julien Duval (à qui l'on doit Le chapeau de paille de Nino Rota cette saison) dirigée par le directeur musical de l'ONBA Joseph Swensen. Avec le Palazzetto Bru Zane et l'Opéra de Dortmund, l'opéra d'Augusta Holmès La Montagne noire sera donné au mois de mai dans une mise en scène de Dominique Pitoiset, dirigé par Pierre Dumoussaud avec notamment Aude Extremo. Une rareté absolue car l'œuvre n'a pas été redonnée en France depuis plus d'un siècle. À destination du jeune public le spectacle participatif « Chantons Roméo et Juliette » clôturera la saison lyrique.
De très beaux récitals s'ajoutent à la saison avec notamment Sonya Yoncheva, Benjamin Bernheim, Pene Pati, Jakub Jozef Orlinski….
Côté symphonique, Mahler et Schubert seront particulièrement servis tout au long de la saison, tout comme Beethoven, Chostakovitch et Mendelssohn. Joseph Swensen, également compositeur, dirigera sa première symphonie, Hafiz, en création mondiale au mois d'avril. Notons également un concert intitulé « La Mer », cher à Emmanuel Hondré car en association avec le grand photographe Sebastião Salgado récemment disparu et qui associera donc musique et photographies dans une optique résolument environnementale.
Deux nouvelles artistes, qu'on retrouvera en concert, entrent en résidence : la pianiste Maria João Pires pour trois ans et la compositrice Sofia Avramidou pour deux ans. (NF)
La saison 2025/26 du Ballet de l'Opéra National de Bordeaux se place sous le signe de la jeunesse, de la création et de l'amour. Fidèle à sa ligne artistique, son directeur, Éric Quilleré poursuit le travail engagé autour d'un répertoire en constante évolution, ouvert à la pluralité des écritures chorégraphiques. Le programme s'ouvre sur WAKE UP!, un triptyque réunissant trois chorégraphes – Pontus Lidberg, Marco Goecke et Christopher Wheeldon – incarnant chacun à leur manière un regard aigu sur le monde contemporain.
Autre temps fort pour les fêtes de fin d'année, Roméo et Juliette se voit revisité dans une version inédite de Massimo Moricone, plus proche de l'esprit shakespearien qu'on ne le croit, et portée par une dramaturgie foisonnante et actuelle. À cette relecture du répertoire classique répond un programme mixte au printemps : JOY, avec l'entrée au répertoire de deux pièces marquantes — Joy d'Alexander Ekman et Hurry Up, We're Dreaming de Justin Peck —, et la création mondiale de L'Amour sorcier par Iratxe Ansa et Igor Bacovich, relecture contemporaine du ballet-pantomime de 1915.
En fin de saison, le Don Quichotte de José Martínez reviendra dans une nouvelle production coproduite avec le Teatro Massimo de Palerme. À cela s'ajoute le Gala des Étoiles, désormais rendez-vous annuel, qui ouvre la scène bordelaise aux grandes étoiles internationales, du Royal Ballet et du Het National Ballet d'Amsterdam, aux côtés des étoiles du Ballet de l'Opéra national de Bordeaux. (DG)










Saison toujours aussi pitoyable. Où est le temps de de G. BOIRAUD ou de J. LOMBARD?
C’est triste. Opéra bordeaux ville morte.