Archives de l’auteur : Hervé Le Mansec

À propos de Hervé Le Mansec

Hervé est né en 1941 à Saint-Brieuc. Angliciste (Université de Nantes), il travaille sur Lawrence Durrell et part pour l’Université Stanford en 1966 avec l’excuse d’aller voir – et interviewer – Henry Miller, grand ami de Durrell, qui réside à Big Sur, près de San Francisco. « Ah ! quel plaisir d’être soldat », dit l’opéra comique (lequel, au fait ?) (1) ... Hervé rentre alors en coopération et sévit deux ans à l’Ambassade de France à Addis-Abéba. De retour en Californie, il termine ses études à l’Université de Californie (Berkeley) et, tombé amoureux, s’installe dans la Silicon Valley. De 1978 à 2007, il enseigne à l’Université de Californie, sur le campus de Santa-Cruz. Dès 1973, il tient la colonne musique dans Le Californien, journal français de Californie. Puis ce sera France-Amérique (New-York) , puis Opéra... qui deviendra Opéra International puis Opéra Magazine. Il a ainsi couvert les opéras de San Francisco, Los Angeles, San Diego, Seattle, Portland, Santa Fé, Munich, Marseille etc. Il a rejoint l’équipe de ResMusica en 2007. Il est depuis 1980, Consul Honoraire de France pour la ville de San Jose et la Silicon Valley. Ses hobbies : l’opéra, l’opéra, l’opéra, le violoncelle, les bons restaurants, la lecture, la natation et l’opéra. (1) la Dame Blanche

La Rondine, finalmente Gheorghiu !

A l’évidence, Nicolas Joel possède un sens inné, certain des atmosphères. Après un Samson et Dalila violemment ancré dans l’exotisme peplum, néo-victorien, d’un Alma-Tadema (San Francisco, septembre 07... on en a ...

Die Zauberflöte, un conte au premier degré

Entre ce conte pour petits et grands enfants et cette grand’messe ésotérico-maçonnique que peut être La Flûte enchantée, Gerald Scarfe, Stanley Garner et Donald Runnicles auront vite tranché. Ce sera ...

Iphigénie en Tauride à San Francisco, grave et déchirant

Au risque de choquer les bonnes consciences, de faire grincer quelques dents, il faut bien reconnaître que cette Iphigénie en Tauride fait mouche. Et ceci, malgré l’absence totale de décors, l’absence ...

A San Francisco, un Don Giovanni desservi par les femmes

Confronté de plein fouet au cynisme, à l’agressivité, à la violence, bref au terrorisme d’un Don violemment expressif, vous ne sortez pas indemne de ce véritable Rake’s Progress qui vous ...

Karita Mattila comme Freni, inoubliable…

Juste deux ou trois Manon Lescaut locales depuis 1974 (pour ne pas remonter à Muzio, 1926… et ne mentionner que celles entendues : Leontyne Price, 1974, déconcertante, vocalement somptueuse ; Mirella Freni, ...

Les puristes feront la moue pour le Barbier à SF

Après l’énorme succès de ce Barbiere 2003 (DiDonato, Beuron, Ens et Gunn) il fallait, bien sûr, absolument, vite-vite, dare-dare, sans plus de retard, nous re-présenter cette superbe bâtisse pseudo-moderniste. Ses salons, ...

Excellente prise de rôle de Christine Brewer en Isolde

Empruntés au Los Angeles Opera, les superbes décors et costumes du peintre chéri d’Hollywood David Hockney, célébré pour ses immenses piscines en à-plats au bord desquelles se languissent de jeunes ...

Rigoletto pour Gavanelli, uniquement… mais sans oublier de Chirico !

Reprise assurément alimentaire (puisqu’elle remplira la War Memorial Opera House… nous en sommes à la deuxième représentation des neuf prévues cet automne) d’un Rigoletto présenté ici même en 1997 (Swenson, ...

Un Ballo in Maschera à SF, inutile de s’acharner…

On a beaucoup hésité avant d’écrire cette chronique... On hésite toujours... Tout simplement parce qu’il est sans doute totalement inutile de s’acharner sur un spectacle dramatiquement nul, vocalement désastreux. Mais ...

Don Carlo à L.A., une soirée de force 10

Ce nouveau Don Carlo de Ian Judge, solide, engageant, somptueux, fleure bon ces (bonnes) productions traditionnelles et/ou rebattues, mille fois vues, mille fois confirmées dans leur habileté à plaire, à ...

Fleming, Villazon, Bruson… Tout un programme !

Opening night hollywoodienne (mais après tout, nous y sommes) de la saison 2006-2007 du Los Angeles Opera. Paillettes, fanfreluches, people (vous êtes assis devant Michael York, près de Michael Eisner, ...

Le Nozze di Figaro, pour le théâtre… et pour les voix !

Ce qui frappe à rebours, en fin de parcours, au terme de cette folle (et bien agréable) journée de liesses pseudo-galantes, c’est d’abord, disons-le tout net, cet énorme travail d’équipe ...

Première de la Pucelle d’Orléans à San Francisco

Cette Orleanskaya deva, en première in loco, charme, séduit, fascine, frustre, déçoit tout à la fois et l’on ne sait plus qu’écrire... Pour parler franc, notre pucelle, ni lard ni ...