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Léna et l’orchestre enchanté sur scène, ou le pouvoir infini de la musique

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Paris. Maison de la Radio et de la musique, Auditorium. 1-I-2024. Mathieu Lamboley (né en 1980) : Léna et l’orchestre enchanté, sur un texte de Carl Norac. Julie Gayet, récitante. Orchestre national de France, direction : Barbara Dragan

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Le livre-disque paru chez Gallimard Jeunesse nous semblait surtout intéressant pour sa musique : la version en concert le confirme.

L'Auditorium de Radio France n'est pas plein en ce samedi après-midi, mais bien garni d'un public familial venu écouter et l' donner vie à l'album paru chez Gallimard Jeunesse. Pas de dispositif scénique particulier, si ce n'est que la comédienne est placée sur la gauche de l'orchestre, derrière les seconds violons et la harpe, dans une position qui lui permet d'embrasser du regard à la fois l'ensemble des musiciens, la cheffe et une bonne partie du public. Pas de jeux de lumière pour guider le regard des spectateurs, sauf une fois en fin de spectacle. Il faut s'en remettre au pouvoir des mots et de la musique pour vivre l'histoire de Léna, de son chat Pastiche, de son grand-père, des instruments du théâtre et des habitants de la ville d'Heurtebise.

Toujours précise et bien présente, juste couverte par l'orchestre en de rares moments, fait sa part pour embarquer le public dans l'histoire. Une brève présentation des thèmes principaux et de leur association avec un personnage ou un événement, comme au début de Pierre et le loup, et nous voilà partis. Les faiblesses du texte sont toujours là, mais atténuées par le bonheur de voir et entendre la musique porter la narration. a su trouver le ton juste pour accompagner l'action, installer des ambiances et faire passer efficacement les émotions, tout en dépassant la dimension purement illustrative de la musique. Quel plaisir que de se laisser griser par le séduisant thème principal, dit « thème de Léna », qui circule entre les instruments, se trouve transformé, augmenté, diminué, atomisé tout au long de l'œuvre. Quel plaisir aussi de goûter à la variété des instruments et des sons de l'orchestre. Dans sa note d'intention, le compositeur fait état d'un cahier des charges l'invitant « à mettre en valeur une orchestration à la française » : de fait, la partition met en avant les vents et les percussions en particulier, ainsi que la harpe. La direction sobre de , sans baguette, assure une très bonne synchronisation entre le texte et la musique. Le temps passe vite et le jeune public est captivé. En concert, Léna et l'orchestre enchanté se révèle une œuvre idoine pour découvrir et apprécier l'orchestre tout court !

Crédits photographiques : photos de la générale : (Une) ; © Christophe Abramowitz / Radio France

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Paris. Maison de la Radio et de la musique, Auditorium. 1-I-2024. Mathieu Lamboley (né en 1980) : Léna et l’orchestre enchanté, sur un texte de Carl Norac. Julie Gayet, récitante. Orchestre national de France, direction : Barbara Dragan

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