Le Festival Radio France Occitanie Montpellier veut se singulariser

C'est un festival affiché comme « nouveau » qui était annoncé hier par les équipes de Radio France et en premier lieu par Sibyle Veil, la PDG, pour qui le but est de se singulariser en croisant les esthétiques et en ouvrant la culture à tous. Une seconde édition particulière pour Michel Orier, qui a pris la suite de Jean-Pierre Rousseau à la direction du festival l'an dernier, puisque la manifestation doit s'adapter au planning estival français, en avançant ses dates d'une semaine en raison des JO (du 3 au 20 juillet). A l'affiche, de la diversité musicale donc, allant de Bach au jazz et aux musiques électroniques, osant quelques associations audacieuses, des grands noms et de jeunes talents et bien sûr les formations de la Maison ronde. Pour l'occasion plusieurs hôtels particuliers montpelliérains et leurs jardins seront investis par les concerts, tout comme le musée Fabre par exemple, mais le festival s'étendra également hors les murs en région Occitanie dans 30 communes pour 50 lieux au total. Deux académies seront proposées, l'une avec John Eliot Gardiner qui devrait ainsi faire son retour public et l'autre avec le « Philhar » pour une vingtaine d'étudiants européens. En lien avec la BnF, le festival présentera une œuvre inédite du jeune Ravel, en création mondiale, interprété par l'orchestre Les Siècles et le Chœur de Radio France dirigés par François-Xavier Roth. Autre rareté absolue, le Napoléon d'Abel Gance dans sa version de 7h (10 ans de restauration) sera projeté en deux soirées sur écran géant à l'Opéra Berlioz, avec sa nouvelle partition interprétée par les formations de Radio France. Un événement assurément à ne pas rater pendant le festival. (NF)