Let’s be clear right from the start: the joint effort of Barcelona, San Francisco and Lyon, vocally powerful in this production, is right on target. Because quite simply, precise, explicit, ...
Disons-le d'emblée, tout net, cette collaboration entre Barcelone, San Francisco et Lyon, vocalement percutante ici, fait diablement mouche !
Car, tout simplement, précise, explicite, dégraissée, enlevée, bref aboutie, elle sait ...
Pour conclure avec brio ce mini-festival de juin 2012 (après une Flûte qu' il vaut mieux taire, après un Nixon in China décevant), cet Attila rarement monté in loco (Ramey, ...
Un noir tarmac plombé par un épais brouillard sur lequel, impatients, crispés, dansottent quelques officiels en attente. Aéroport de Pékin. Puis Nixon.
Tout ceci plus imposant encore qu' il y a ...
La production de John Pascoe, robuste et passionnelle, s' évertue à dramatiser encore plus, comme si besoin l' était, une Lucrezia Borgia qui séduit d'emblée par un bel canto suffisamment ...
Reprise très attendue de cette Turandot mise en situation par le peintre David Hockney, enfant chéri d'Hollywood, et dont nous avons déjà, en son temps, et ailleurs, loué l'extrême efficacité. ...
Cette nouvelle co-production (Houston, ENO, San Francisco), nouvelle in loco, par ses excès, ses outrances, voire ses abus, surenchérit encore, comme si cela s’avérait encore possible, mille productions locales entrevues ...
En deux mois de temps, l’Opéra de San Francisco boucle sa saison avec trois grandes productions : Puccini, Wagner et Gounod. Un rythme d’autant plus médusant que l’opulence des décors, costumes ...
Secrètement attendu comme l’opéra qui forgera une nouvelle identité musicale américaine, La Fanciulla del West de Puccini, commande du Met de New York, est finalement resté seul en son genre ...
Cette production, nouvelle in loco, signée Marta Domingo, élégante, sophistiquée (nos cocottes arrivent à la fête en Buick 1929), si belle à l’œil, dont les décors, l’ameublement et les costumes ...
L’opéra se ferait-il brusquement californien ?
Après l’énorme échec de ce Rheingold (San Francisco, juin 08) transposé au pays de l’or (ce Ring «américain» de Francesca Zambello serait d’ailleurs en plein ...
Ce Boris Godounov (qui nous vient de Genève) se présente à nous comme une chronique à la fois joyeuse, provocante, scandaleuse et criminelle qui nous enchaîne, avec un flair tout ...
Les protagonistes de ces aventures héroïques, qui nous sont projetées comme en gros cinémascope sur l’immense scène du War Memorial Opera House, évoluent tous dans un monde de carton-pâte (ce ...
L’attrait de cette Ville Morte est multiple.
Il tient d’abord au fait que le San Francisco Opera ose enfin (finalmente, Tosca !) présenter, 88 ans après une création simultanée à Cologne et ...
Pour qui connaît son cinéma, cette nouvelle co-production (Bruxelles, Londres, Lyon, Madrid, San Francisco) du Rake’s Progress d'Igor Stravinsky se déguste à la petite cuillère.
Les clins d’œil, citations, renvois et ...
Si, comme il le dit quelque part, David Pountney privilégie le psychologisme exacerbé du drame ; si, comme il le dit ailleurs, le couple Hampson-Lukács se doit d’éclairer ce soir ...
A l’évidence, Nicolas Joel possède un sens inné, certain des atmosphères.
Après un Samson et Dalila violemment ancré dans l’exotisme peplum, néo-victorien, d’un Alma-Tadema (San Francisco, septembre 07... on en a ...
Entre ce conte pour petits et grands enfants et cette grand’messe ésotérico-maçonnique que peut être La Flûte enchantée, Gerald Scarfe, Stanley Garner et Donald Runnicles auront vite tranché. Ce sera ...
Au risque de choquer les bonnes consciences, de faire grincer quelques dents, il faut bien reconnaître que cette Iphigénie en Tauride fait mouche.
Et ceci, malgré l’absence totale de décors, l’absence ...
Confronté de plein fouet au cynisme, à l’agressivité, à la violence, bref au terrorisme d’un Don violemment expressif, vous ne sortez pas indemne de ce véritable Rake’s Progress qui vous ...
Juste deux ou trois Manon Lescaut locales depuis 1974 (pour ne pas remonter à Muzio, 1926… et ne mentionner que celles entendues : Leontyne Price, 1974, déconcertante, vocalement somptueuse ; Mirella Freni, ...
Après l’énorme succès de ce Barbiere 2003 (DiDonato, Beuron, Ens et Gunn) il fallait, bien sûr, absolument, vite-vite, dare-dare, sans plus de retard, nous re-présenter cette superbe bâtisse pseudo-moderniste.
Ses salons, ...
Empruntés au Los Angeles Opera, les superbes décors et costumes du peintre chéri d’Hollywood David Hockney, célébré pour ses immenses piscines en à-plats au bord desquelles se languissent de jeunes ...
Reprise assurément alimentaire (puisqu’elle remplira la War Memorial Opera House… nous en sommes à la deuxième représentation des neuf prévues cet automne) d’un Rigoletto présenté ici même en 1997 (Swenson, ...
On a beaucoup hésité avant d’écrire cette chronique... On hésite toujours... Tout simplement parce qu’il est sans doute totalement inutile de s’acharner sur un spectacle dramatiquement nul, vocalement désastreux. Mais ...
Ce qui frappe à rebours, en fin de parcours, au terme de cette folle (et bien agréable) journée de liesses pseudo-galantes, c’est d’abord, disons-le tout net, cet énorme travail d’équipe ...
Cette Orleanskaya deva, en première in loco, charme, séduit, fascine, frustre, déçoit tout à la fois et l’on ne sait plus qu’écrire... Pour parler franc, notre pucelle, ni lard ni ...
Dès le lever de rideau, on reconnaît immédiatement la patte de Pier Luigi Pizzi : décors somptueux, colonnes blanches. Nous sommes à San Francisco, il faut que le spectateur en ...