A défaut d’originalité dans son programme, associant la Symphonie n° 2 de Beethoven et la Symphonie n° 1 de Mahler, ce concert du Philharmonia Orchestra, dirigé par son directeur musical, Esa-Pekka Salonen, surprend par l’intensité de son interprétation, à la fois fougueuse, sèche, et quelque peu iconoclaste.
La Symphonie n° 2 de Beethoven marque indiscutablement un tournant dans le corpus symphonique du compositeur viennois, dernier regard vers Haydn et Mozart avant ...